Les poissons blancs raffolent des asticots. C’est un fait bien connu des pêcheurs que les carpes, bars, tanches, cabillaud et autres « poissons de fond » sont friands de ces larves riches en protéines. Ils l’apprécient d’autant plus en hiver, quand la nourriture est rare et les protéines animales encore plus. Leur organisme en a besoin pour affronter le froid et c’est un des rares appâts pour lesquels ils acceptent de sortir de leur transe hivernale.
Comment pêcher à l’asticot ?
Mieux vaut trop que pas assez. N’hésitez pas à utiliser un litre d’asticots pour deux jours de pêche, en fonction du nombre de poissons et de leurs déplacements. Vous pouvez choisir d’enfiler plusieurs asticots sur une seule ligne mais vous courrez le risque de présenter un montage un peu « suspect ». Les petites bouchées sont plus prenantes. En fonction de la prise recherchée, on peut les faire couler en les dégraissant avec de la farine (pour attraper des poissons de fond) ou de les laisser flotter (pour prendre de la friture).
Dois-je tuer mes asticots ?
Pour mieux tromper le poisson, gardez-les vivants. Leurs mouvements saccadés créeront une agitation qui pourra attirer l’œil des poissons plus rapidement qu’un appât statique. En revanche, ils risquent d’en profiter pour tenter de s’enfuir ou de se cacher dans le sédiment. Morts, les asticots seront plus stables et faciles à manipuler.
La pèche à l’asticot est soumise à une réglementation dans certaines régions. Ces appâts doivent être utilisés sans amorçage.