Madaï, Inchiku et gros poissons

Vous pratiquez la pêche des sparidés, des chapons, des pagres, et vous aimeriez augmenter la taille de vos captures ? Nous avons peut-être LA solution : changer de leurre ! Vous avez déjà tout essayé n’est-ce pas ? En êtes-vous bien certain ? Madaï, Inchiku, ça vous parle ? Non ? Allez, on vous en parle ici ! Et à vous les gros poissons des profondeurs.

Les origines

Pour des techniques toujours plus innovantes, on se tourne une fois encore vers le pays du soleil levant. Présents au Japon depuis des dizaines d’années et d’abord pensés pour la pêche artisanale, les Madaïs et les Inchikus se font de plus en plus présents dans les boîtes des pêcheurs de nos côtes, à la manière des désormais incontournables tenyas (https://www.integralpeche.fr/blog/quand-les-pagres-et-les-dorades-craquent-la-peche-au-tenya/) ! D’ailleurs comme ceux du silure à l’octopus, les pêcheurs de dorades au tenya ne devraient pas être dépaysés par ces nouvelles techniques.

Madaï, Inchiku, quelles différences ?

Si les poissons recherchés sont significativement les mêmes, ces leurres sont néanmoins bien différents. Si tous les deux ont pour objet d’imiter un céphalopode, Ils y parviennent de différentes manières. Ainsi, le Madaï pourrait être qualifié de « grand cousin » du tenya, en ce sens qu’il s’agit comme ce dernier d’une tête plombée à laquelle sont reliés deux hameçons indépendants. Viennent s’ajouter à l’ensemble des lanières colorées, qui lui confèrent une impression de mouvement dans l’eau.

Exemples de Madaï disponibles sur integralpeche.fr (https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-sakura-slider-sepia-madai-jig-65g/68460)

L’Inchiku a une tête plombée bien plus allongée, presque en pointe, et assez longue, qui compose bien la moitié du leurre (contre seulement un tiers pour le Madaï). Sa jupe est elle, constituée d’un octopus, imitant un petit céphalopode.

Exemples d’Inchiku disponibles sur integralpeche.fr

(https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-kerfil-flamingos-30g/68662)

Et en pratique ?

Le Madaï et l’Inchiku se pratiquent en embarcation, en verticale et en dérive. Côté animation, faire « rebondir » le leurre sur le fond assez lentement (les calamars et les poulpes, proies imitées, se déplacent assez lentement –sauf chasse- et avec des mouvements réguliers). De longues tirées doivent être suivies de relâchements contrôlés, doigt sur la bannière, les touches ayant le plus souvent lieu (comme dans beaucoup de pêches verticales) à la retombée. Attention, dans cette pêche, l’élément clé, c’est le sondeur ! Sans lui, impossible de détecter la présence des gros prédateurs dans les fonds rocheux, et pratiquer à l’aveugle s’annonce fastidieux.

Matériel nécessaire

Côté matériel, il faut être monté un minimum costaud. En effet, pour atteindre des profondeurs correctes, là où se trouvent les monstres ciblés, il est parfois nécessaire d’avoir recours à des leurres de plus d’une centaine de grammes. Indispensable même, lorsque la houle est importante, pour éviter que votre bannière ne prennent le courant, et que votre leurre n’atteigne jamais la profondeur souhaitée. Néanmoins, il est cruciale que votre canne conserve une certaine finesse, ce qui vous permettra de sentir les touches, par 20, 40, 60 mètres de fond ou bien plus encore. Une canne pour la pêche verticale en jigging sera toute indiquée. La Granwave Jigging (https://www.integralpeche.fr/fiche/canne-daiwa-grandwave-jigging/68888) de chez Daiwa répond d’ailleurs parfaitement à ces exigences de finesse et de puissance. Un moulinet en 4000 ou 5000 garni d’une tresse 18/100 ou 20/100 viendra compléter l’ensemble et une pointe de fluoro en 40 centièmes, le terminer.

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