De nombreux critères entrent en ligne de compte pour choisir son sondeur pour la pêche, un outil indispensable à la pêche en embarcation, mais certains sont incontournables.

Tout d’abord, la définition de l’écran, exprimée en pixels, détermine la précision de l’image. Une haute définition, c’est-à-dire supérieure à 360 pixels verticaux, donne une image fiable et plus lisible, qui permet de bien séparer des cibles proches les unes des autres.

Ensuite, la fréquence, exprimée en kilo-hertz (kHz), détermine la longueur d’onde acoustique émise par la sonde : une haute fréquence, de 200, 455 voire 800 kHz détecte bien les petits objets, mais ne dispose que d’une portée limitée. Une basse fréquence, de l’ordre de 50 ou 80 kHz, permet des sondages nettement plus profonds mais la précision est moins bonne. Pour une utilisation en eau douce, nous vous recommandons une haute ou une moyenne fréquence, généralement de 200 kHz, fréquence qui confère au sondeur pour la pêche une précision améliorée couplée à une profondeur limitée, mais donc idéale pour de faibles profondeurs en dépit d’une vision étroite.

En troisième lieu, la puissance, exprimée en watts, détermine la force de l’impulsion émise, avec une incidence non sur la précision mais sur la portée du sondeur pour la pêche, notamment en cas d’utilisation dans un milieu mauvais conducteur tel que l’eau salée. Plus la profondeur s’accroit, plus la puissance doit être élevée. En eau douce et dans des profondeurs classiques, une puissance de 800 Watts suffit amplement.