La pêche, une passion de père en fish

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Netflix, Twitch, YouTube et Instagram sont les meilleurs amis de vos enfants ? Votre fils a une Nintendo Switch greffée aux bouts des doigts. La traque des Pokémons passionne votre fille ? Tout n’est peut-être pas perdu ! Les Pokemons après tout, ne sont que des animaux réinterprétés par un –désormais millionnaire- japonais visionnaire, Satoshi Tajiri. A vous de leur expliquer donc, qu’avant « Magicarpe », il y a « carpe » tout court, et qu’avant « Poissirène », il y a « poisson ». La pêche reste un jeu (vidéo même parfois, avec le très réussi « The Fisherman » ou les très célèbres simulations Rapala). Et même si au début, vos enfants peuvent se montrer un peu réticents à l’idée d’aller faire un tour au bord de l’eau (« Quoi ? Dehors ?!?! »), la prise d’un premier poisson ne devrait pas tarder à réveiller leur intérêt pour la pratique. Mais du coup, pour y parvenir, il s’agit d’être bien préparé : vous n’aurez peut-être pas d’autre chance de transmettre votre passion à votre progéniture, alors on donne tout !

A quel âge commencer la pêche ? Un an, c’est un peu jeune, deux, pas mieux. C’est vers 5 ou 6 ans que l’on a constaté l’intérêt grandissant des enfants pour la pratique. C’est d’ailleurs à cet âge qu’ils seront les plus à même de commencer à manipuler le matériel tout seuls. Un matériel assez léger, qui ne devienne pas une contrainte au fil des lancers.

Côté techniques, nous en avons sélectionné deux qui pourront vous permettre de prendre du poisson rapidement et qui ne requièrent pas une technicité incroyable.

La première est bien connue : la traditionnelle « flottante ». Un canne de 3 ou 4 mètres sans moulinet, une petite ligne avec un flotteur de moins d’un gramme et un hameçon entre 16 et 18 ; une boîte d’asticots ou de terreaux ; un bon sac d’amorce polyvalente et le tour est joué ! Un petit étang ou une étroite rivière complèteront ce combo imbattable. Grâce à l’amorce, les poissons ne devraient pas tarder à se manifester, pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. D’ailleurs, rien n’empêche au parent pêcheur que vous êtes de caller une canne avec un petit vif non loin du spot pour profiter de l’affluence créée par le coup… Sait-on jamais !

Deuxième technique : la pêche aux leurres. Et oui, même si sa maitrise nécessite plusieurs années de pratiques, il n’y a pas d’âge pour s’y initier. On vous conseille de débuter avec un petit ensemble 2m10 moulinet taille 2000, équipé d’une jolie cuiller. Idéalement, pratiquez à l’occasion de lâchers de truites ou sur des parcours pédagogiques réservés aux enfants : le côté ludique de cette pêche et la résistance des salmonidés auront de quoi motiver vos enfants. Et puis, une photo avec une belle truite, ça rapporte pas mal de followers n’est-ce pas ?

La sélection de la team Integral Pêche

https://www.integralpeche.fr/fiche/canne-garbolino-game-over-telefloat/70814

https://www.integralpeche.fr/fiche/ligne-montee-coup-sert/68956

https://www.integralpeche.fr/fiche/ensemble-sert-fish-instinct-fw20-telespin-210m-aka-201-rd/70895

https://www.integralpeche.fr/fiche/ensemble-sert-aktion-spincast-et-aka-rd/68077

https://www.integralpeche.fr/fiche/cuillers-mepps-comet-n2-decoree-argent-points-rouges/46870

La pêche du bord en mer Méditerranée

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Avec le mois de mai, le mois des ponts, heureux d’être déconfiné, vous profitez d’un long week-end au bord de la grande bleue.  A cette occasion, vous avez emporté une canne ou deux, avec la ferme volonté de sortir du poisson. Mais, plus habitué à l’eau douce qu’à sa cousine salée, vous ne savez pas par quel bout prendre le problème pour tirer votre épingle du jeu ! Pas de panique : la team Intégral Pêche vous donne quelques conseils pour une partie de pêche réussie ! Passage en revue des techniques de pêche en mer du bord.

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Les techniques de pêche en bord de mer

La pêche au flotteur

Habituellement appréciée en eau douce, la pêche au flotteur est également possible en bord de mer. Les lieux tels que les ports ou le long des quais sont à privilégier pour leurs eaux calmes. Idéale pour les débutants, la pêche au flotteur ne nécessite pas trop de matériel. Vous pouvez choisir une canne à coup télescopique ou opter pour l’ensemble canne + moulinet au posé en laissant le flotteur dériver dans l’eau. Si vous souhaitez pêcher de gros poissons, privilégiez un bas de ligne en 30/100. Un fil de 35/100 sera parfait pour votre corps de ligne.

La pêche au posé

Contrairement aux idées reçues, la pêche au posé est accessible aux débutants. En bord de mer cette technique est très appréciée des pêcheurs réguliers. Munissez-vous d’une canne longue de 3 à 4 mètres. Calez-la à l’aide d’une pique ou d’un support de canne. Si vous souhaitez pêcher des sparidés, on vous conseille des hameçons ronds et « fort de fer » pour résister aux mâchoires puissantes de ces poissons. Notez aussi que la longueur du bas de ligne peut varier de 1 à 1,5m pour rester discret.

La pêche en surfcasting

Cette pêche nécessite un peu d’entraînements ! Pratiquée le long de la plage elle offre de superbes sensations. L’équipement est constitué d’une canne longue (4 à 5 mètres), et des piques. En Mer Méditerranée l’équipement est light, le poids utilisé est de 60-120 grammes.

La pêche aux leurres

Depuis le bord de mer, la pêche aux leurres consiste à lancer et ramener des leurres. Pour cette technique de pêche, on vous conseille des cannes entre 2,40 et 3m de long. Ainsi, vous pourrez lancer suffisamment loin vos leurres. N’oubliez pas votre moulinet en privilégiant une taille 3000.

Notre astuce : utilisez une tresse pour contrôler vos leurres et obtenir une meilleure détection des touches.

Le rockfishing

Le rockfishing est une autre technique de la pêche aux leurres. Pour encore plus de discrétion le matériel utilisé est ultra léger : des cannes au long scion, des leurres miniatures, tresse fine, taille du moulinet entre 1000 et 2000.

Les poissons à pêcher en Méditerranée

Pour le plus grand bonheur des pêcheurs, il y a de nombreux poissons en Mer Méditerranée. Parmi les plus connus, on retrouve :

  • Blades
  • Bogues
  • Castagnoles
  • Dorade
  • Rascassess
  • Girelles
  • Gobies
  • Poisson lézard
  • Bar ou loup
  • Mandoules
  • Marbrés
  • Muge lippu
  • Sars
  • Pagres
  • Pataclets
  • Saint-Pierre
  • Sardines
  • Bonites

Pêche en bord de mer : les appâts les plus utilisés

Les appâts diffèrent en fonction de la technique de pêche de bord de mer choisie.

Pour la pêche au flotteur, vous avez le choix : dure, demi-dure, crevette, crabe ou encore petits poissons comme un lançon. A savoir, les poissons de mer ont souvent une grosse gueule, n’hésitez pas à proposer de grosse bouchée.

Pour la pêche au posé, vous pouvez utiliser des appâts de toutes sortes : crabes, vers marins, ou des moules, pour attirer les dorades royales notamment.

Pour la pêche en surfcasting, de nombreux appâts sont efficaces. En fonction de ce que vous souhaitez pêcher, les appâts seront différents. Vous pouvez choisir des vers, des petits poissons comme le lançon ou l’éperlan, des pieuvres des seiches ou encore des calmars.

Pour la pêche aux leurres, privilégiez un leurre souple type shad, un poisson nageur, ou encore une cuillère.

Et pour le rockfishing, les leurres miniatures fonctionnent très bien. Misez sur des petits leurres souples type Shad ou Delalande.

Pêche du bord de mer : quelques règles de sécurité

Avant de commencer votre partie de pêche, renseignez-vous sur la météo du jour et l’état de la mer. Soyez également vigilants face aux vagues. En bord de mer, ces dernières sont particulièrement violentes et peuvent frapper la côte entre 3 et 4 mètres plus haut que la normale ! Attention aussi aux trous d’eau et aux baïnes qui peuvent faire dériver une personne à plusieurs centaines de mètres de l’endroit où elle est tombée… Mieux vaut pécher à plusieurs pour un maximum de sécurité, notamment la nuit. N’oubliez pas de vous équiper correctement : chaussures, vêtements chauds, waders, sans oublier les bouteilles d’eau pour vous hydrater.

Vous trouverez tous le matériel dont vous aurez besoin pour la pêche en bord de mer dans notre boutique en ligne. Bonne pêche !

Débuter en chasse sous-marine : rencontre avec Franck Empereur

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En 2021, la team Integral Pêche se jette à l’eau, pour vous proposer un rayon complet des essentiels pour débuter la chasse sous-marine, peaufiner votre pratique ou devenir le boss des mers. Rencontre avec notre partenaire Franck Empereur, plongeur depuis plus de 20 ans et désormais sponsorisé Cressi.

Le résultat d’une petite sortie sympathique!

Peux-tu nous présenter ton sport ?

La chasse sous-marine est un sport extrêmement complet et passionnant qui fait appel à de nombreuses qualités et règles. Quelle immense joie de pouvoir s’immerger un temps dans le milieu sous-marin ou l’on devient spectateur de cette vie subaquatique foisonnante. Le chasseur sera physiquement face à lui même en quête de quelques captures pour constituer un repas de mets précieux : poissons, coquillages et crustacés ultra frais!

Pour s’adonner à ce sport passionnant, il est obligatoire :

– d’avoir plus de 16 ans,

-de contracter un contrat d’assurance en responsabilité civile couvrant la pratique de la  chasse sous-marine de loisir, (il est également possible de prendre une licence auprès de différentes fédérations de sports subaquatiques).  

-de connaître la réglementation en vigueur inhérente à la pratique de cette activité disponible sur https://www.fcsmpassion.com/

Peux-tu partager avec nous tes spots de prédilection ?

Natif du coin, c’est en Camargue que j’ai aiguisé mes sens, et affûté mes premières flèches.

La Camargue présente peu de relief sous-marin mais la tenue des poissons y est extrêmement intéressante, avec ses apports d’eau douce aux embouchures par les fleuves et graus ainsi que ses étangs salins. Elle constitue une aire de choix pour le développement de certaines espèces qui y trouvent refuge, zone d’alimentation et de reproduction. Ses digues et épaves sont très prisées des chasseurs locaux qui non sans connaissance des bonnes conditions, y capturent de superbes Loups, daurades, liches, sars, tassergals, mulets, congres, marbrés et mostelles suivant la technique. Certains chanceux et confirmés pourront croiser le magnifique homard bleu méditerranée (réglementation spécifique pour les crustacés) ainsi que des poissons plats comme de beaux spécimens de turbots pouvant dépasser plusieurs kilos! La chasse à l’Agachon, à l’indienne et à trou sont à privilégier !

Si vous préférez les eaux rassurantes et turquoises de la Méditerranée, dirigez-vous vers la côte bleue. Elle s’étend de l’étang de Berre à l’ouest de Marseille et nous offre une toute autre diversité de fonds et de postes. On y retrouve une alternance de plateaux rocheux, de fonds sableux et de belles zones d’herbiers de posidonies. Autant vous dire que l’on y rencontre une grande diversité d’espèces (loups, daurades, dentis, chapons, pélamides, sérioles, liches et bien d’autres encore…). Agachon, pêche à trou, indienne et coulée sont à envisager suivant la tenue des poissons !!

Ces 2 hauts lieux à la  pratique de notre sport sont aussi bien accessibles directement à la palme du bord et bien évidemment en bateau !

Des Calanques de Marseille à la Ciotat, cette dernière zone est magnifique et demandera des qualités d’apnéiste plus importantes car les tombants rocheux sont nombreux et l’eau y est cristalline…Et qui dit eau cristalline dit poissons très méfiants!!!!

Ceci dit, de très belles captures sont réalisables sur de nombreuses espèces, vous pourrez y observer de belles murènes ainsi que des espèces protégées comme le corb ou bien de magnifiques mérous.

Je débute la chasse sous-marine, quel équipement me conseilles-tu ?

« Présomptueux » serait celui qui espérerait capturer à mains et torse nus ces joyaux subaquatiques à écailles…

Cette époque est révolue, le poisson a bien identifié son prédateur humain, et oui il va falloir un peu casser la tirelire pour vous constituer un équipement adéquat si vous souhaiter aller chatouiller les flancs argentés de messire « Dicentrarchus Labrax »! Pour ce faire, nous vous conseillons d’opter pour un matériel essentiel que vous ferez évoluer en fonction de votre régularité, de votre technique de prédilection ainsi que de la période à laquelle vous pratiquerez.

La combinaison :

Celle-ci vous permettra de vous prémunir contre des températures d’eau fraîches et une perte excessive de calories qui abrégerait votre session, mais aussi contre les coupures et autres piqûres occasionnées par la roche, les moules et autres oursins…Ne pas oublier les gants et chaussons totalement indispensables, réalisés généralement dans du néoprène de 3mm!

Les différentes épaisseurs de néoprène disponibles permettent de s’adapter à la température de l’eau, pour des combinaisons de :

-3mm, eau supérieure à 20 degrés,

-5mm, eau comprise entre 15 et 20 degrés,

-7mm, pour les plus frileux et pratiquants l’hiver, eau inférieure à 15 degrés.

Ce n’est pas tout, l’aspect visuel n’est pas à prendre à la légère, il est possible d’opter pour un motif camouflage qui reprend les fonds marins ce qui vous permettra de réduire la vigilance du poisson.

Les palmes :

Les modèles adaptées à l’apnée et donc à la chasse possèdent des voilures longues composées en matériaux diverses. A savoir que le carbone répond mieux mais nécessite un palmage maitrisé, il est à privilégier sur des profondeurs conséquentes.  Petite astuce contre les crampes dues au palmage, hydratez vous correctement et travaillez la souplesse !

Masque et tuba:

Il est impératif de bien choisir ses modèles, car la bonne visibilité et la capacité à respirer correctement sont primordiaux, sans confort on ne peut se concentrer sur l’apnée et la technique.

Masque adapté à la morphologie (nez), volume réduit pour éviter le plaquage du masque et donc de fortes compensations d’air lors de la descente. Le diamètre du tuba doit être important pour respirer sans contrainte, si possible réalisé en matière souple et avec la face en contact avec le visage plutôt plate (question ergonomie).

Le lestage (ceinture de plombs):

Plusieurs possibilités s’offrent à vous : une ceinture unique de type « Marseillaise » par exemple, avec tous vos plombs correctement répartis dessus. Ce modèle à l’avantage d’être très rapidement largable en cas de besoin ou pépin. Ou bien vous pouvez répartir vos plombs en partie sur une ceinture ainsi que sur un baudrier et pourquoi pas des plombs chevilles pour bien vous positionner au fond.

Le calcul du lestage nécessaire est fonction de l’épaisseur de la combinaison utilisée, du poids du plongeur ainsi que de la profondeur à laquelle il compte pratiquer. En lien le système de calcul : https://www.chasse-sous-marine.com/magazine/pratik/lest.htm

La bouée de signalisation :

Indispensable pour être vu des bateaux naviguant, elle vous permet de vous reposer voir de prendre appui tête hors de l’eau en palmant (vers un poste ou sur le retour en fin de partie), suivant le modèle possibilité d’y accrocher plusieurs arbalètes ou de disposer du petit matériel (attache poissons) dans les supports prévues à cet effet. Celle-ci est soit reliée au chasseur par une  drisse soit reliée à un système d’ancrage que le plongeur déplace à sa guise! La drisse peut être contenue sur un enrouleur qui permet d’adapter la longueur nécessaire à la  profondeur.

Un enrouleur

Les arbalètes :

L’arbalète à sandow simple ou multiples est la plus couramment utilisée, nous ne parlerons pas des fusils pneumatiques. Il existe bien sûr une multitude de possibilités, à savoir que la longueur du tube sera proportionnelle à la portée du tir ainsi qu’à sa puissance. Un tube court pour des tirs à faible distance…etc.

Modèle de fusil utilisé par Franck

Chacun choisira sa longueur en fonction du milieu et de sa technique, un 75 est assez passe partout en Camargue mais sera court à l’Agachon sur la côte bleue, un 50 sera à privilégier sur une chasse à trou lorsque le poisson est « enragué » (à trou), un 100 ou au-delà lorsque l’on chasse à l’indienne ou à l’Agachon dans des eaux très claires ou en pleine eau.

L’accroche poissons :

Le Stylet est le modèle actuellement le plus utilisé, soit attaché à la ceinture de plombs soit suspendu à la bouée. Côté sécurité, il faut savoir qu’un accroche poisson relié au chasseur qui par mégarde se coince en action de chasse dans les roches peut occasionner une belle sueur froide voir un accident grave ! Je préfère vous conseiller de le laisser pendre à votre bouée.

La dague ou couteau de plongée :

Ceux-ci peuvent avoir plusieurs fonctions :

-travailler et nettoyer votre poisson,

-refaire un raccord de ligne quel qu’il soit,

-déraguer une flèche (option encoche de flèche).

Les modèles inox sont à privilégier, avec un déverrouillage facile de son support, il peut être porté au bras, à la ceinture ou au mollet.

Un boîtier étanche :

Celui vous permettra de garder vos clefs bien au sec, il vous suffira de le relier à votre bouée de signalisation.

Quelles espèces peut-on espérer rencontrer des Saintes-Maries de la Mer à la Ciotat ?

Les eaux de la Méditerranée abritent évidemment une grande biodiversité qu’il est très agréable d’observer, ceci dit seule une minorité aura tout notre intérêt, poissons, céphalopodes, crustacés et coquillages confondus.

Les poissons rencontrés sans classement : loups, sars, daurades, pagres, mulets, dentis, mostelles, congres, soles, turbots, plies, barracudas, tassergals,  pélamides, sérioles,  liches, chinchards, pageots, rougets, marbrés, murènes…

Les céphalopodes : seiches et calamars

Les crustacés : Attention une réglementation spécifique est à respecter…uniquement à la main,  taille légale de capture à respecter, non grainées (période de reproduction). Homards, araignées, langoustes, étrilles

Tout savoir sur la taille légale des captures et la façon de les mesurer : https://www.fcsmpassion.com/wp-content/uploads/2018/01/mailles-l%C3%A9gales-Med-maj17.pdf

Passons aux choses sérieuses : parles-nous de la pratique !

A force d’observation, le chasseur sous-marin a développé plusieurs techniques de préparation, d’approches, et de récupération dont nous allons parler.

Préparation en surface :

Enfin vous êtes équipé de votre superbe matériel rutilant, ardus comme Poseïdon et prêt à vous fondre dans le milieu sous-marin. Savoir se ventiler en surface est essentiel, c’est ce moment précis qui déterminera la  durée et le confort en apnée. Le plongeur se retrouve allongé en surface,  profitant de sa flottaison pour se préparer. L’adéquation de 2 états, physique et psychique est à aborder!

Il est important d’apprendre à relâcher son corps, éviter toute crispation qui consommerait trop d’oxygène ! Et cette détente peut être guidée par le mental, pensez au plaisir d’être sous l’eau et de vous accorder un moment pour vous !

En outre il vous faut garder suffisamment de « présence » pour observer toutes les règles de sécurité et mener à bien votre partie de chasse! « Relâché et présent ».

Qui dit apnée dit  » bien emmagasiner de l’oxygène », pour se faire il vous faudra apprendre à faire fonctionner votre diaphragme afin de vider un maximum vos poumons et les remplir au maximum d’air chargé en oxygène !

De nombreux tutoriels existent à ce sujet, Guillaume Nérri et Stéphane Mifsud sont des champions d’apnée qui utilisent des méthodes simples n’hésitez pas à vous en inspirer. https://www.youtube.com/watch?v=4mqT6TQeh3E

Le canard:

C’est la phase où le plongeur va s’immerger totalement pour rejoindre la zone de chasse après sa préparation de surface. La gestuelle à aborder est la suivante :

-Position allongée en surface

-Le buste bascule perpendiculairement aux jambes en direction du fond

-Les jambes suivent et entament le palmage lorsqu’elles sont totalement immergées. L’immersion la plus fluide possible avec juste l’énergie nécessaire vous évitera de consommer votre oxygène prématurément et de faire fuir le poisson.

La descente :

Au cours de celle-ci et suivant la profondeur à atteindre, il vous faudra équilibrer la pression exercée sur vos tympans par la masse d’eau, un geste simple à mettre en œuvre : pincez vos narines et poussez légèrement l’air avec vos poumons ou votre cavité buccale pour rétablir la pression contre vos tympans par les trompes D’Eustache. Ne forcez jamais et restez à l’écoute de vos sensations !!!

Les différentes actions de chasse :

L’indienne :

Une fois arrivé au fond ou à proximité il vous suffit de longer le relief en palmant lentement, cela vous permettra d’observer les poissons et d’aller à leur rencontre. Certains chasseurs aiment partir du fond et remonter les parois rocheuses ou les ouvrages tels que les digues pour surprendre les poissons pendant leur phase alimentaire.

La coulée:

Par eau limpide il est possible d’observer les poissons de la surface au cours de votre préparation, il vous suffira après avoir fait votre canard de palmer vers eux lors de la descente lorsque vous sentirez le poids des plombs vous entraîner, arrêtez le palmage et laissez vous couler tout en restant hors du champ de vision de vos proies. Le poisson sera alors fléché sans avoir décelé votre présence, réduisez aux maximum tous les petits bruits parasites qui pourraient vous signaler pendant votre coulée (palmes qui s’entrechoquent….)

La chasse à trou :

Les trous et failles sont des zones de repos pour certaines espèces ou des habitats naturels pour d’autres!

Il faut explorer pour découvrir ces zones, c’est alors une combinaison de 2 techniques qu’il faudra mettre en œuvre (indienne/chasse à trou), lorsque une cavité est explorée dirigez votre regard ainsi que votre flèche en simultané car l’action peut être rapide et un poisson repéré a vite fait de s’enfuir dans les anfractuosités! Pleins d’astuces permettent de bloquer le poisson à trou je vous laisse les découvrir !

Et l’Agachon :

Technique de prédilection, il faudra beaucoup de patience, de maîtrise et de détermination pour avoir le privilège de voir certaines espèces nobles venir à vous, trahies par leur curiosité ou agressivité.

Le chasseur doit se positionner correctement au fond, suffisamment dissimulé dans les roches ou posidonies, et c’est alors que la phase d’observation et d’attente commence. Autant vous dire que l’apnée est primordiale ainsi que la détente de mise car vous verrez souvent les poissons évoluer hors de portée de tir…..jusqu’au moment opportun où il faudra décocher votre flèche au centième de seconde près pour assurer votre prise, la patience à l’épreuve c’est tout le « sel » de cette technique…Parole de passionné !

Merci pour tous ces conseils d’expert ! Le mot de la fin ?

Pour conclure, je souhaite revenir sur certaines bonnes pratiques. Très important : se constituer un binôme! Il est fortement déconseillé de plonger seul, pour des raisons évidentes.

Il en va de soi que le respect de la réglementation soit intégralement appliqué, restons respectueux de l’écosystème marin, évitons les prélèvements excessifs, renseignons nous sur les périodes de reproduction pour laisser s’accomplir les cycles naturels des espèces, restons courtois entre tous les utilisateurs de l’espace maritime. Nous disposons de grandes aires marines autorisées et d’autres protégées respectons les, de belles sessions de chasse sous-marine nous attendent!!!!

Et surtout n’oubliez pas « il n’y a pas de bons plongeurs, mais des plongeurs vivants » (dixit Roger Fradet).

On fait le point sur… la taille légale des captures en eau salée

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Le lundi 3 mai dernier est venu ponctuer d’un nouveau déconfinement cette année 2021 particulière. Et avec lui, la fin des 10 km, des 30 pour les pêcheurs, et de toute autre limitation de déplacement sur le territoire national. Cette suppression de mesures restrictives tombe à point nommé, avec l’arrivée des beaux jours : de quoi nous permettre de nous rapprocher des côtes et de pêcher les eaux salées qui les bordent. Pour les parisiens et autres français qui ont comme référence unique l’eau douce, la Seine ou la Loire, ou pour ceux qui, comme nous, croient connaitre les règles, sans parfois avoir eu vent de leurs mises à jour, nous avons voulu aujourd’hui faire le point sur la taille légale des captures en eau salée.

Pourquoi une taille légale me direz-vous ?

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la biodiversité et particulièrement la faune aquatique ne se portent pas comme un charme ces derniers temps. Entre pollution et surpêche, sans être devin, on peut imaginer que si on ne redresse pas la barre rapidement, la situation est vouée à empirer.

A ce rythme, dans 50 ans, peut-être nos enfants pourront-il poser fièrement avec un beau sac plastique en guise de prise, qui aura succombé aux triples d’un gros jig raclant les fonds sous-marins. La prise d’un poisson trophée étant alors remplacée par celle d’un cabat de plus d’un mètre !

Pour espérer continuer de prendre autre chose que des déchets dans les années à venir, il faut donc laisser les poissons se reproduire, et donc, les laisser en vie jusqu’à ce qu’ils atteignent une certaine maturité sexuelle. Et comme il est inutile de guetter la pilosité d’un bar, ou d’écouter la voix d’une dorade pour savoir si celle-ci a mué, la technique retenue consiste tout simplement à se fier à la taille du poisson.

Alors, comment faire si je souhaite garder un poisson ?

En rillette, en brandade, en curry, en acras, à la plancha ou en mousseline, tout est bon dans le poisson ! Pour la santé et pour la mémoire, on a rarement vu mieux. Alors, prélever un poisson une fois de temps en temps, c’est un choix qui se déguste. Pour la taille, un peu d’humilité. Inutile de tirer sur sa queue pour qu’il ait l’air plus grand, la mesure s’effectue de la pointe de la bouche à l’extrémité de la nageoire caudale. Et pour être certain d’être légalement dans les clous, vous pouvez vous référer aux listes ci-dessous !

Sources https://www.legifrance.gouv.fr/

Attention aux différences entre Mer du Nord, Manche, Atlantique et Méditerranée.

MER DU NORD, MANCHE, OCEAN ATLANTIQUE

ESPECES               TAILLE LEGALE
ALOSES30 cm
ANCHOIS12 cm
BAR COMMUN42 cm
BAR MOUCHETE30 cm
BARBUE30 cm
CABILLAUD42 cm
CARDINES20 cm
CHAPON30 cm
CHINCHARDS15 cm
CONGRE60 cm
CORB35 cm
DORADE GRISE23 cm
DORADE ROSE/ PAGEOT ROSE35 cm
DORADE ROYALE23 cm
EGLEFIN30 cm
ESPADON170 cm (LJFL) *
FLET20 cm
GERMON2 kg
HARENG20 cm
LIEU NOIR35 cm
LIEU JAUNE30 cm
LINGUE63 cm
LINGUE BLEUE70 cm
LIMANDE20 cm
LIMANDE SOLE25 cm
LOTTE50 cm
MAIGRE45 cm
MAKAIRES BLANCS168 cm (LJFL) *
MAKAIRE BLEU251 cm (LJFL) *
MAQUEREAUX20 cm
MAQUEREAUX (mer du Nord)30 cm
MERLAN27 cm
MERLU27 cm
MOSTELLES30 cm
MULETS30 cm
ORPHIES30 cm
PLIE/ CARRELET27 cm
ROUGETS15 cm
SAR COMMUN25 cm
SARDINE11 cm
SAUMON50 cm
SOLESRégions Hauts de France et Normandie, à l’Est du Cap de la Hague : 25 cm Autres zones : 24 cm
THON ROUGE30 kg ou 115 cm (longueur à la fourche) pendant l’ouverture du « kill », et soumis à la possession d’une bague
TRUITE DE MER35 cm
TURBOT30 cm

MEDITERRANEE

ESPECESTAILLE LEGALE
ANCHOIS9 cm
BAR COMMUN/ LOUP30 cm
CERNIER ATLANTIQUE45 cm
CHAPON30 cm
CHINCHARDS15 cm
CONGRE60 cm
CORB35 cm
DORADE GRISE23 cm
DORADE COMMUNE/ PAGEOT ROSE33 cm
DORADE ROYALE23 cm
MAIGRE45 cm
MAQUEREAUX18 cm
MARBRE20 cm
MERLU20 cm
MEROUS45 cm
MOSTELLES30 cm
PAGEOT ACARNE17 cm
PAGEOT ROUGE15 cm
PAGRE COMMUN18 cm
ROUGETS15 cm
SAR COMMUN23 cm
SAR à museau pointu18 cm
SAR à tête noire18 cm
SARDINE11 cm
SOLES24 cm
SPARAILLON12 cm
THON ROUGE30 kg ou 115 cm (longueur à la fourche) pendant l’ouverture du « kill », et soumis à la possession d’une bague

(*) LJFL = longueur maxillaire inférieur-fourche.

(*) LT = longueur totale.

(*) LC = longueur céphalothoracique.