Tout doucement nous allons sortir de la période hivernale et pour beaucoup l’ouverture de la pêche à la truite est un moment très important où on se retrouve seul où entre copains au bord de l’eau.
Comme tous les ans la pêche à la truite est soumise à des dates d’ouverture et de fermeture bien précise au niveau national, bien entendu des exceptions existent sur certains parcours, il vous importe de toujours vérifier la réglementation du lieu de pêche où vous allez vous rendre et pour cela le plus simple est de contacter l’association de pêche locale.
Pourquoi des dates d’ouverture pour la truite en 1ère catégorie ? Tout simplement pour lui permettre de se reproduire dans de bonnes conditions.
En 2022, la pêche en 1ère catégorie au niveau national est autorisée à partir du samedi 12 mars 2022 jusqu’au dimanche 18 septembre 2022. Attention jusqu’au 29 avril inclus la pêche du brochet reste interdite en 1ère catégorie.
Pour rappel, la pêche peut se pratiquer dans des horaires compris entre ½ heure avant le lever du soleil et ½ après le coucher du soleil.
Pensez également à vérifier les secteurs réservés en pêche No Kill qui peuvent évoluer assez rapidement.
Enfin, une fois que l’on sait où on va aller, il nous reste à préparer notre matériel.
Petit récapitulatif des points à vérifier
Le moulinet : vérifier son état général et si besoin graissez et huilez les différentes pièces mécaniques. Ensuite contrôler l’état de son fil (nylon ou tresse) et le bon garnissage de la bobine afin d’éviter les mauvaises surprises au bord de l’eau comme une casse sur le poisson de sa vie par exemple 😮.
La canne : effectuer un contrôle complet de l’état des anneaux (attention aux petites fissures sur les céramiques), du porte moulinet et des différents éléments du blank.
Les accessoires : ceux-ci peuvent être plus ou moins nombreux selon votre type de pêche, le tout étant qu’ils soient en nombre suffisant et en bon état.
Si vous avez besoin d’appâts pour le jour J, pensez à les réserver chez votre détaillant.
Octobre arrive, l’automne est là. Comme chaque année ou presque à cette saison, des pluies diluviennes s’abattent sur la France, et les petites rivières se gorgent de l’eau des orages, pour se déverser en torrents dans les fleuves plus grands, qui charrient jusqu’à la mer, une eau boueuse et les troncs d’arbres qui y naviguent. C’est le moment que choisissent –à tort- bon nombre de pêcheurs pour raccrocher leurs cannes, et se cloitrer chez eau en regardant par la fenêtre leurs souvenirs estivaux tout en attendant des jours meilleurs. L’ERREUR ! Si il y a bien un changement brutal de météo qui est favorable à la pêche en eau douce, c’est bien celui-ci : la crue, et surtout l’amorce de sa décrue. Voilà pourquoi.
Changement climatique brutal et changement de comportement piscicole immédiat
Pour comprendre pourquoi la crue est très intéressante pour la pêche, il est important d’évoquer le changement de comportement des poissons, quand celle-ci se déclare. Par définition, qui dit crue, dit augmentation du débit des cours d’eau et par ricochet, de la vitesse du courant. Dérangés par cette augmentation de pression soudaine, les poissons se réfugient logiquement sur les bordures et dans les calmes. Ils sont de fait, beaucoup moins difficiles à localiser. Qu’ils se reposent ou qu’ils chassent, vous les trouverez tous sur les mêmes zones. Et ça, sur des grands cours d’eau comme le Rhône ou la Loire, c’est pas du luxe !
Quels poissons cibler ?
Deux espèces de poissons se montrent particulièrement actives durant les périodes de crue : le sandre et le silure.
Partez du principe que dans les zones calmes, les poissons sont là, postés à l’abri du courant. Les clés : la patience et la persévérance. Il vous faudra parfois insister longuement sur un même spot en modifiant votre approche, en changeant votre leurre, son animation, son poids, sa couleur… pour faire bouger un beau sandre.
Comment les pêcher ?
Dans cet environnement boueux, opaque, ou des déchets végétaux sont charriés, comment tirer son épingle du jeu ?
Votre nouveau credo doit être : « être vu, entendu, senti ! »
Pour la pêche aux leurres, on ne lésine pas sur la taille des proies et surtout celle de leur paddle. Les vibrations sont une des clés de la réussite. En dur, les lames vibrantes font aussi le job !
On fait le pari de la couleur : rose, jaune fluo, orange. Les crues, c’est la fashion-week des leurres ! La visibilité réduite ne doit pas être un obstacle mais un allié pour surprendre les poissons passifs.
Pour les leurres durs, c’est le moment de sortir les billes bruiteuses, les flashs lumineux, les palettes… Tout ce qui n’est pas discret en somme.
La pêche au vif ou au poisson mort se révèle également redoutable lors des périodes de crues.
Dernière chose et pas des moindres, soyez montés un peu plus costaud que d’habitude. Plus que jamais, il n’est pas rare de taper un gros silure en cherchant les sandres. Ce serait dommage de lui laisser votre Sandra fétiche dans la gueule…
On a tous (ou presque tous) cet ami (pénible, ne nous le cachons pas), leurriste de préférence, qui revient sans cesse à la charge, avec son « Ah ouais, tu pêches encore en nylon toi ? ». Plus qu’un débat Mélenchon-Zemmour, la question « plutôt nylon ou plutôt tresse » divise des pans entiers de la société (halieutique !). Si certaines bonnes âmes bien butées ont un avis bien tranché sur la question qui, -je cite- « se passe d’arguments », nous nous devons ici de rétablir l’équilibre des forces, et de faire le point sur les avantages de chaque fil, car oui, chacun en possède, n’en doutez plus !
Présentation des adversaires du jour
C’est comme pour tout ce qui nous en entoure : avant d’exister, quelqu’un y a pensé !
Un peu d’histoire donc. On trouve l’utilisation de « ligne » pour la pêche dans l’Antiquité, en Chine en -400. A l’époque, c’est le boyau de ver à soie qui a la côte.
Nous faisons un bond dans le temps pour nous retrouver 2000 ans plus tard, avec le dépôt d’un brevet sur la synthétisation de la fibre nylon, par le chimiste américain le Dr Wallace, en 1935. Le nylon qui garnit nos bobines était né.
Ce n’est que bien plus tard, dans les années 1990 que la tresse, ce fil de pêche tressé composé de plusieurs filaments a fait son apparition. Le nylon est un monofilament, là où la tresse est constituée de 4, 8 voir 12 filaments.
Si la tresse est une innovation, le nylon était lui, une vraie révolution !
Le nylon, forces et faiblesses
S’il souffre aujourd’hui de la concurrence de son cousin tressé, le nylon a été pendant des décennies seul en scène (en Seine même !), et autant le dire, il a fait le job pendant toutes ces années.
De part sa composition, le nylon est un matériau élastique. Il rend donc la ligne bien souple, ce qui lui confère bien des avantages. Il vous permettra notamment d’éviter certaines décroches ou pire, certaines casses, en amortissant les coups de tête et les rushs des jolis poissons. Sur des leurres à fortes vibrations, le nylon vous permettra de ne pas les ressentir avec trop d’intensité dans la canne.
Résistant à l’abrasion, il sera votre allié dans les zones encombrées, où les rochers coupants n’auraient aucune pitié pour votre tresse, qui se retrouverait sectionnée en moins de deux !
Si cette résistance à l’abrasion tient du fait que le nylon, qui est donc un monofilament contrairement à la tresse, est un fil lisse, cette caractéristique lui permet aussi d’être plus facile d’emploi (chez les débutants notamment). Ainsi, un nylon sera notamment plus facile à nouer qu’une tresse.
Le nylon a une mémoire, ce qui a la longue va l’user, parfois déformer les bobines, et créer les fameuses perruques que tout le monde connait… Il sera donc nécessaire de le renouveler souvent, à chaque nouvelle saison.
La tresse et ses atouts
Si l’élasticité du nylon est une de ces qualités, l’inélasticité de la tresse l’est tout autant ! C’est cette inélasticité qui vous permettra notamment de « ressentir » le leurre, d’être en contact permanent avec lui, de ressentir chaque pierre, chaque fois qu’il touche le fond… Un must-have pour la pêche aux leurres souples notamment.
Ensuite, la solidité de la tresse par rapport au nylon est factuellement incontestable. A résistance égale, le diamètre et donc la raideur d’une tresse sera quasiment inférieure de moitié à ceux d’un bon vieux nylon. Par exemple, une tresse de 15/100 sera aussi résistante qu’un nylon de 30/100, soit 7-8 kg. Cet aspect de la tresse permet de pêcher fin, très fin, et de mieux ressentir les petits leurres. Cette finesse permet de lancer plus loin également, le poids du fil ne freinant pas le leurre.
Les tresses n’ont pas de mémoire (les étourdies !), et donc, elles ne vrillent pas contrairement au nylon !
Enfin, inutile de les changer tous les quatre matins, cette absence de mémoire réduit ses stigmates et augmente sa durabilité dans le temps.
Attention néanmoins, lorsque vous utilisez de la tresse en corps de ligne, il est très important de nouer une pointe de fluorocarbone, d’un mètre ou plus, juste avant votre leurre, pour limiter le frottement de la tresse sur les obstacles, apporter un peu de souplesse et surtout faire montre d’un peu plus de discrétion (le fluorocarbone est « invisible »).
Vous l’aurez compris, tresse et nylon ont tous deux leurs avantages et leurs inconvénients. Optons donc pour un match nul (on ne se mouille pas trop). En réalité, leur choix doit dépendre uniquement de leur emploi, de la technique de pêche utilisée et des conditions du jour !
Vous pratiquez la pêche des sparidés, des chapons, des pagres, et vous aimeriez augmenter la taille de vos captures ? Nous avons peut-être LA solution : changer de leurre ! Vous avez déjà tout essayé n’est-ce pas ? En êtes-vous bien certain ? Madaï, Inchiku, ça vous parle ? Non ? Allez, on vous en parle ici ! Et à vous les gros poissons des profondeurs.
Les origines
Pour des techniques toujours plus innovantes, on se tourne une fois encore vers le pays du soleil levant. Présents au Japon depuis des dizaines d’années et d’abord pensés pour la pêche artisanale, les Madaïs et les Inchikus se font de plus en plus présents dans les boîtes des pêcheurs de nos côtes, à la manière des désormais incontournables tenyas (https://www.integralpeche.fr/blog/quand-les-pagres-et-les-dorades-craquent-la-peche-au-tenya/) ! D’ailleurs comme ceux du silure à l’octopus, les pêcheurs de dorades au tenya ne devraient pas être dépaysés par ces nouvelles techniques.
Madaï, Inchiku, quelles différences ?
Si les poissons recherchés sont significativement les mêmes, ces leurres sont néanmoins bien différents. Si tous les deux ont pour objet d’imiter un céphalopode, Ils y parviennent de différentes manières. Ainsi, le Madaï pourrait être qualifié de « grand cousin » du tenya, en ce sens qu’il s’agit comme ce dernier d’une tête plombée à laquelle sont reliés deux hameçons indépendants. Viennent s’ajouter à l’ensemble des lanières colorées, qui lui confèrent une impression de mouvement dans l’eau.
L’Inchiku a une tête plombée bien plus allongée, presque en pointe, et assez longue, qui compose bien la moitié du leurre (contre seulement un tiers pour le Madaï). Sa jupe est elle, constituée d’un octopus, imitant un petit céphalopode.
Exemples d’Inchiku disponibles sur integralpeche.fr
Le Madaï et l’Inchiku se pratiquent en embarcation, en verticale et en dérive. Côté animation, faire « rebondir » le leurre sur le fond assez lentement (les calamars et les poulpes, proies imitées, se déplacent assez lentement –sauf chasse- et avec des mouvements réguliers). De longues tirées doivent être suivies de relâchements contrôlés, doigt sur la bannière, les touches ayant le plus souvent lieu (comme dans beaucoup de pêches verticales) à la retombée. Attention, dans cette pêche, l’élément clé, c’est le sondeur ! Sans lui, impossible de détecter la présence des gros prédateurs dans les fonds rocheux, et pratiquer à l’aveugle s’annonce fastidieux.
Matériel nécessaire
Côté matériel, il faut être monté un minimum costaud. En effet, pour atteindre des profondeurs correctes, là où se trouvent les monstres ciblés, il est parfois nécessaire d’avoir recours à des leurres de plus d’une centaine de grammes. Indispensable même, lorsque la houle est importante, pour éviter que votre bannière ne prennent le courant, et que votre leurre n’atteigne jamais la profondeur souhaitée. Néanmoins, il est cruciale que votre canne conserve une certaine finesse, ce qui vous permettra de sentir les touches, par 20, 40, 60 mètres de fond ou bien plus encore. Une canne pour la pêche verticale en jigging sera toute indiquée. La Granwave Jigging (https://www.integralpeche.fr/fiche/canne-daiwa-grandwave-jigging/68888) de chez Daiwa répond d’ailleurs parfaitement à ces exigences de finesse et de puissance. Un moulinet en 4000 ou 5000 garni d’une tresse 18/100 ou 20/100 viendra compléter l’ensemble et une pointe de fluoro en 40 centièmes, le terminer.
« Winter is coming » et les sèches ne vont pas tarder à débarquer sur nos côtes. Tous sur les digues ! La pêche des céphalopodes à la turlutte aussi appelée « eging » est une technique simple, qui séduira les leurristes par ses similitudes avec leur pratique et les pêcheurs amateurs par sa simplicité, lorsque les eaux côtières se refroidissent l’hiver venu.
Un peu de biologie
Les calamars, les sèches et les poulpes font parti de la grande famille des céphalopodes, qui compte à elle-seule plus de 300 espèces de mollusques ! Ils aiment arpenter les eaux fraiches des profondeurs comme des côtes rocheuses, et évoluent tant en banc (sèches, calamars) qu’en solitaire (poulpes). C’est au cœur de l’hiver, que vous aurez le plus de chances d’en capturer depuis la berge.
Pour ce faire, il faut nous tourner vers le pays du soleil levant et ses technologies de pointe en la matière. On parle ici d’« eging », aussi appelée en France « pêche à la turlutte » (c’est plus sexy !).
La turlutte, quèsaco ?
Est désigné comme turlutte, un leurre dur en forme de grosse crevette, équipé d’un « panier » d’hameçons dépourvus d’ardillons. Ce leurre imite une proie naturelle des céphalopodes, et son armement permet de garantir leur capture, en harponnant leurs tentacules qui s’enroulent autour.
Il existe deux grandes familles de turluttes : plombées ou non plombées.
La plombée des turluttes, bien souvent intégrée directement au corps du leurre, peut être ronde, virgule, pare-choc ou encore carrée. Les turluttes non plombées s’emploient le plus souvent en verticale depuis une embarcation, en chapelet de plusieurs modèles (une mitraillette de turluttes !), avec un lest au bout de la ligne. Sorte de montage drop-shot pour la sèche en somme !
Comme les céphalopodes aiment tout particulièrement chasser la nuit, le revêtement des turluttes, bien souvent en tissu pour favoriser leur saisie, est peint de couleurs flashes, en rose, en jaune, en orange fluo…
En bref, la turlutte est un leurre en forme de crevette fluo lesté ou non par un plomb.
C’est un fait : la pêche des céphalopodes à la turlutte possède une multitude de points communs avec celle des carnassiers aux leurres. Aussi, du bord, une canne entre 2,40 et 2,70m d’une puissance de 10-30g équipée d’un moulinet de taille 2500-3000 et d’une tresse de 12 centièmes conviendra tout à fait. En bateau, la même chose, mais une canne un poil plus courte (2,00 à 2,40m).
Néanmoins, comme toujours, il existe du matériel bien spécifique, surtout en ce qui concerne les cannes, dont l’action très parabolique se distingue, pour faciliter l’animation, et l’auto-ferrage de ces partenaires aux tentacules fragiles.
« Bichi bachi », voilà la formule magique de la pêche à la turlutte !
Il s’agit d’une animation –vraiment- très saccadée, qu’on pourrait comparer à du jigging en plus violent.
Lancer votre turlutte.
Attendez qu’elle touche le fond ou qu’elle atteigne la profondeur souhaitée.
Donnez 3 grands coups de scions bien amples.
Moulinez quelques mètres.
Recommencez.
Les céphalopodes ont un tempérament agressif, et n’hésiteront pas à se jeter sur vos turluttes pour peu que vous les secouiez bien fort !
Le petit plus
Pour vous témoigner leur amour, ou l’expression de leur colère, les céphalopodes, en particulier les sèches, n’hésiteront pas à vous cracher toute leur encre au visage ! Pensez-y avant d’arborer vos habits du dimanche à la pêche…
Nous sommes le vendredi 23 juillet à Port Saint-Louis, sur la terre ferme, il fait 34°, et sur les flots pas loin de 30. Une brise très légère et un soleil éclatant annoncent à coup sûr une belle journée de pêche. Vous vous frottez les mains, et vous avez raison : toutes les conditions sont réunies pour qu’il en soit ainsi. Mais ne vous y trompez pas, la météo radieuse du jour n’est pas sans risque, loin de là. Si le soleil est idéal pour la daurade, pour vous, il sera nécessaire de prendre garde à ses rayons UV, qui pourraient bien gâcher la partie. Pour qu’il n’en soit rien, il est utile de rappeler comment bien s’en protéger.
Le soleil, un ami qui vous veut du bien, ou pas
Le soleil est un concentré de bienfaits pour l’homme : il favorise la synthèse de la vitamine D, permet de réduire la pression artérielle, booste notre système immunitaire et nous donne bonne mine. Une exposition limitée, aux heures de la journée les moins chaudes, possède donc bien des vertus. Mais comme pour toute bonne chose, en abuser peut finir par nuire.
Ainsi, le soleil, allier du pêcheur, peut rapidement se transformer en ennemi selon que l’on sait s’y exposer correctement ou non. Le soleil, à consommer avec modération donc. En effet, ses rayons ont un puissant effet ultraviolet qui n’est pas sans danger, bien au contraire. Ainsi, une exposition prolongée, qui plus est sur l’eau où la réverbération est décuplée, pourra avoir des conséquences sur votre organisme.
Les classiques coups de soleil ne sont qu’un des symptômes des effets de ses rayons, et qui, à répétition, finissent par laisser des stigmates plus graves. Des réactions photosensibilisantes au coup de chaleur, en passant par les risques de développer à long terme un mélanome, aussi appelé cancer de la peau. Sympa non ? Inutile de paniquer néanmoins, toutes ces déconvenues parfois très graves peuvent bien souvent être évitées en adoptant un comportement responsable face au soleil, et en s’équipant des vêtements adéquats.
Revue d’effectif des vêtements et autres produits indispensables
La casquette
On commence avec la casquette, le bob ou le chapeau. Peu importe sa couleur ou son style, l’essentiel est ailleurs, dans la protection qu’il offre à votre visage. Optez pour un modèle couvrant mais respirant, qui aura pour avantage de vous protéger sans vous étouffer le crane.
Les plus grandes marques de pêche ont sortis des modèles techniques, dignes des dernières tendances de la fashion-week :
Les yeux clairs le savent, les plus foncés ont tendance à l’oublier, le soleil peut –à la longue- vous brûler la rétine ! Alors, à la pêche comme dans la vie de tous jours, autant opter pour une belle paire de lunettes de soleil qui protégeront vos beaux yeux fragiles. Et tant qu’à faire, autant joindre l’utile à l’agréable en vous offrant une paire de lunettes polarisantes, dont les verres gommeront les reflets de la surface de l’eau.
Pas de panique, on ne parle pas ici d’écharpe en laine, il en existe des légers, spécialement conçus pour les fortes chaleurs, et que vous pouvez remonter jusque sous vos lunettes polarisantes.
On descend d’un cran pour s’arrêter sur le buste. C’est bien souvent lui, et tout particulièrement le dos, qui sont exposés plein soleil. Le t-shirt ou le polo anti-UV sont tout particulièrement indiqués pour le protéger, aussi bien dans l’eau que sur le bateau.
C’est le vêtement technique dont il est essentiel de ne pas se passer. Une chance, Integral Pêche vient de lancer ses propres modèles en associant son nom au travail de Kuruk ; une aubaine !
On continue de descendre et de s’habiller, à la manière d’une vidéo de strip-tease rembobinée. Comme pour le haut, le bas existe en version anti-UV, pour ne pas se cramer les cuisses ! Des pantalons légers mais couvrant permettent aussi à vos jambes d’être en sécurité dans la pénombre durant toutes vos parties de pêche.
Des tongs et un peu de crème solaire feront bien l’affaire.
Crème solaire
La crème solaire d’ailleurs, parlons-en. Elle est un élément clé d’une protection efficace. Choisissez un indice qui correspond à votre teinte de peau. Privilégiez une crème waterproof et avec un impact environnemental nul de préférence. N’oubliez pas que nous disposons tous d’un « capital soleil », et que bien souvent nous en avons brûlé 60% avant nos 20 ans…
Voici ce que l’on pouvait rappeler sur les bonnes pratiques en matière de protection face aux rayons du soleil. Dernière chose et pas des moindre : on n’oublie pas de bien s’hydrater… à l’eau, inutile de le rappeler n’est-ce pas ?
Il est 21h, les derniers rayons du soleil commencent à disparaitre, remplacés instantanément par les moustiques. Si ces démoniaques bêbêtes volantes se déchainent à la nuit tombée, une autre espèce, aquatique celle-ci, n’est pas en reste. Un « plouf », deux « ploufs », et ce sont des centaines de petits poissons qui éclatent à la surface de l’eau, poursuivis par les gueules ouvertes des bars/loups qui viennent s’en gaver le long des côtes, sur les herbiers ou au cœur des épis rocheux. Vous ne savez plus où donner de la tête, vos boites de leurres dégueulent de dizaines de leurres. Lequel équiper ? Dans la précipitation, comment ne pas se tromper et passer à côté de la frénésie d’un coup du soir, qui peut se révéler aussi intense que bref ? Dans cet article, nous avons sélectionné 5 leurres de surface qui ont fait leurs preuves lorsque les poissons sont actifs.
Z-claw, d’un Z qui veut dire Z-claw !
Son profil associé à un très bon équilibrage autorise les longs lancers même par vent de face, ce qui est un véritable atout quand on sait que les poissons éduqués se tiennent loin du bord. Particulièrement recommandé pour les prospections des larges étendues d’eau, son maniement en walking the dog fera monter à la surface les poissons les plus difficiles.
Au premier regard, le CHIHUAHUA ressemble à un stickbait tout ce qu’il y a de plus classique mais une fois dans l’eau, sa nage combinée à un système sonore performant font véritablement la différence. Croyez-le ou non, il n’est pas devenu célèbre du fait de la chanson du même nom ! Le Chihuahua est depuis des années sûrement l’un des meilleurs leurres de surface pour pêcher le bar. Vous percevez les capacités exceptionnelles de ce leurre au premier lancer, vous serez immédiatement surpris par la distance à laquelle vous l’aurez propulsé. Le walking the dog du Chihuahua s’obtient facilement et fonctionne en récupération très lente à très rapide, les meilleurs résultats sont obtenus par mer calme mais il parvient à faire monter des poissons même par mer formée.
Grâce à sa forme étudiée en soufflerie, l’Asturie est peut être le leurre de surface qui se lance le plus loin. Il est donc particulièrement indiqué pour les pêches depuis le bord ou pour les pêches de prospection en bateau. Très facile à manier, il supporte des vitesses de récupération très rapides. Si la réputation de l’Asturie n’est plus à faire auprès des pêcheurs de bars, sachez que les perches, black bass et brochets réagissent également très bien à sa nage caractéristique. Un leurre que tous les pêcheurs du bord devraient avoir dans leur boîte.
Les amateurs de pêches en surface animées apprécient de plus en plus le stickbait Mousty à tel point qu’il est parfois difficile de s’en procurer ! L’arrivée de la nouvelle taille de 95 mm a également plu aux pêcheurs en eau douce qui ont pu faire de très belles pêches sur les bass et les perches. Les équipes Sakura ont concocté cette année une taille de 110 mm d’une extrême polyvalence…à ne pas rater !
Le modèle original de 125 mm est devenu un “must” pour les pêcheurs de loups qui retrouvent de belles sensations en surface. Conçus pour toutes les pêches où l’on souhaite un leurre qui bat le rappel à distance sur nos côtes ou en exotique (mer et eau douce – peacock bass), le Mousty s’est très vite imposé comme une nouvelle référence parmi les nombreux stickbaits du marché.
Les stickbaits Naja vous mettront en confiance dès le premier lancer tant leur animation est simple et efficace.
Que vous soyez novice ou expérimenté, les faire zigzaguer, glisser, sauter ou plonger, est un véritable jeu d’enfant !
Parfaitement équilibrés et stables lors des lancers, ils fendent l’air et filent droit comme des fusées vers les postes les plus éloignés.
Grâce à un équilibrage minutieux, ils supportent tous types d’animations (walking the dog, long slide, etc.), mais excellent dans les nages nerveuses qui reproduisent à la perfection le comportement du poissonnet en fuite.
Tous ces modèles sont d’excellents leurres de surface, et vous rapporteront à coup sûr du poisson les jours où ceux-ci chassent ! Et, ça tombe bien, cette semaine et jusqu’au 22 juillet 2021, ils sont tous en promotion sur www.integralpeche.fr. Coïncidence ? Je ne crois pas !
Des appâts pour la pêche en mer, il en existe des dizaines de sortes. Entre les vers, les crustacés, les coquillages, les céphalopodes et même les poissons, difficile de s’y retrouver. Si tous ont prouvé leur efficacité, certains se démarquent plus que d’autres selon les conditions de pêche, les poissons recherchés et que l’on pratique du bord ou en bateau. Petit palmarès des appâts d’eau salée répartis dans différentes catégories.
Le plus populaire : le vers américain
C’est le best-seller incontesté chez les détaillants de pêche. Et ce n’est pas son accent british qui fait son succès. Sa célébrité méritée, il la doit à une combinaison de facteurs qui font de lui un appât complet, le vers ultime ! Il est résistant, polyvalent, facile à conserver, et disponible toute l’année.
Utilisation : en surfcasting du bord ou à soutenir en bateau, s’esche facilement avec une aiguille.
Le plus résistant : le bibi
Celui qui tiendra le mieux et le plus longtemps à l’hameçon est incontestablement le bibi. Le bibi est un gros vers très solide qui, grâce à sa peau très dure, est extrêmement résistant une fois esché sur l’hameçon, et qui aura pour avantage de ne pas se déchirer. Autre atout du bibi, il sera difficile pour un petit poisson de s’en saisir et de partir avec comme c’est malheureusement parfois le cas pour les autres vers. Les daurades royales en sont friandes.
Utilisation : en surfcasting ou avec une canne à buscle plus sensible. Enfiler le bibi sur un hameçon daurade N°1, 0 ou 1/0 à l’aide d’une aiguille creuse pour ne pas l’abimer. Pour parfaire sa tenue et sa présentation, vous pouvez le ligaturer grâce à du fil soluble.
Mention honorable : le mourron de Bordeaux, véritable aimant à daurades, et qui lui aussi tient très bien à l’hameçon.
Le plus sélectif : le bibi
Le bibi est encore une fois à l’honneur. Sa taille et sa résistance lui assurent de n’être engamé que par des poissons de belle taille. Il sélectionne donc le gabarit des poissons, mais aussi bien souvent leur espèce : la daurade royale est le prédateur le plus vorace lorsqu’il s’agit de s’attaquer à un beau bibi bien présenté.
Mention honorable : le crabe. Comme le bibi, il aura tendance à sélectionner les daurades. Les grosses royales ont d’ailleurs un faible pour les petits crabes verts. Pour ne louper aucune touche, pensez au montage à deux hameçons !
Le plus polyvalent : demi-dure et dure rouge
Polyvalents, économiques et faciles d’utilisation, les demi-dures et les dures rouges sont les vers les plus abordables pour qui souhaite s’initier à la pêche et pour celui qui ne veut pas « se prendre la tête ». Chaque sortie avec ces appâts vous permettra –sauf exception- de faire du poisson. Du petit, du moyen et parfois du gros. En effet, peu sélectifs, ces vers pourraient bien séduire une belle daurade ou un joli loup. La demi-dure est d’ailleurs un appât que les pêcheurs au bouchon lumineux utilisent la nuit pour traquer le bar. Son emploi à la ligne flottante est optimale, car son efficacité redoutable ne souffre que de sa grande fragilité et le rend donc difficile à lancer loin.
Utilisation : sur un hameçon 4 à 8, monté sur une ligne avec un flotteur d’1 à 4 grammes.
Celui qui réserve le plus de surprises : la crevette
Qu’on l’utilise vivante ou morte, la crevette est un appât de choix, qui réserve bien des surprises à qui s’en sert. Il convient à toutes les techniques, et même si il est à la base destiné à la traque des daurades et des sars, les loups ne rechignent pas à s’en saisir lorsque qu’ils passent à côté. De même, les gros poissons comme le mérou et le denti en sont également friands. L’avantage de cet appât est qu’il existe en différentes tailles, de la petite crevette grise à la grosse gambas, et en cela, il peut être sélectif.
Utilisation : classique, à la ligne flottante, ou en surfcasting en prenant bien soin de la ligaturer sur la ligne. Plus récemment, une technique venue d’Asie s’impose dans l’hexagone, tant les résultats obtenus sont positifs : le tenya.
S’il n’y a pas de « meilleur appât », il existe néanmoins des appâts meilleurs que d’autres selon les conditions de pêche et les espèces recherchées. Le mieux reste de demander conseils à votre détaillant pour connaitre le pattern du moment !
Calme plat. Silence total. Le soleil qui frappe l’eau et en réchauffe la surface. Des mouettes et autres oiseaux marins perchées sur les massifs rocheux de la côte. Le bateau qui dérive tranquillement, les leurres qui pendent le long des cannes, attendant impatiemment le signal, le pêcheur qui patiente et scrute l’horizon d’un air inquiet. Quand, tout à coup, les oiseaux s’envolent vers l’eau, qui commence à bouillonner. Les embarcations les suivent avec une hâte non dissimulée. Panique en mer, les thons sont là ! Le popper est jeté avec précipitation dans la nuée sauvage. Un « pop », deux « pop », boom, poisson !Véritable source d’adrénaline, la pêche du thon réserve bien des émotions à qui veut la pratiquer. Mais avant de se lancer, voici quelques éléments à connaitre.
Un point sur la législation
Pêcheur de thon, il vous faut connaitre quelques éléments de législation, qui vous permettront de pratiquer dans les règles. Car attention, tout manquement peut coûter cher, très cher. La transgression de ces règles peut d’ailleurs être sanctionnée d’une amende de plus de 22 000€, à laquelle s’ajoute la confiscation du matériel et du bateau… Ca vaut le coup de se pencher sur la législation n’est-ce pas ?
Il faut alors différencier les deux types de pratique que représentent le no-kill et la capture.
Le no-kill
La période du no-kill, qui consiste à gracier sa prise, débute pour 2021 le 1er juin et se poursuit jusqu’au 15 novembre. Pour éviter toute méprise quant à l’intention du pêcheur, il est interdit de remonter sa prise à bord du bateau, le thon devant être décroché dans l’eau. Tout le monde peut pêcher le thon en no-kill durant sa période d’ouverture dans la mesure où une demande a été adressée à la direction interrégionale de la mer compétente pour la région où est immatriculé le navire.
La capture
Deux périodes de captures permettent le prélèvement de certains poissons pêchés : du 3 juillet au 29 août 2021, et du 13 septembre au 1er octobre 2021.
Attention : pour pouvoir sortir un thon de l’eau et ramener votre poisson au port, vous êtes obligé de posséder une bague de marquage. Pour l’obtenir, rapprochez-vous des clubs de pêche au thon, nombreux sur la côte méditerranéenne. La bague doit être posée sur la nageoire caudale du poisson et la date de capture doit être précisée dessus. C’est cet élément qui permettra d’attester de la légalité de votre prélèvement lors d’un éventuel contrôle. Enfin, pensez à déclarer votre prise via le formulaire cerfa disponible en ligne à l’adresse https://www.formulaires.service-public.fr/gf/cerfa_14938.do. Attention : la taille légale de capture du thon est fixée à 30 kg ou à 115 cm.
Les deux techniques phares de la pêche au thon
Le broumé
Pour caricaturer, la pêche au broumé est l’équivalent de la pêche du gardon au coup, mais en mer et pour le thon. Une sorte de pêche au feeder à une échelle toute autre ! Il s’agit de réaliser un amorçage massif, que le bateau soit encré ou en dérive. Il existe des dizaines de recettes, certaines ancestrales, mais la base demeure souvent la même : de la sardine, du maquereau et beaucoup d’huile de poisson. La philosophie de cette pêche est de guider le thon jusqu’à votre appât, à l’aide de cette amorce typique. Et pour bien l’orienter, on ne lésine pas sur la quantité, avec en moyenne 20 à 30 kilos utilisés par sortie. Rassurez-vous, du broumé tout fait, il en existe à la vente : https://www.integralpeche.fr/shop/amorce-mer-strouille/1178. Et sinon, vous pouvez toujours élaborer votre propre recette, que vous pourrez ensuite diffuser lentement dans l’eau à l’aide d’amorçoirs spécifiques : https://www.integralpeche.fr/shop/broyeurs-et-accessoires-d-amorcage/998.
Placez ensuite votre vif (sardine ou maquereau) dans le sillage de votre amorçoir. Laissez la magie opérer… ferez fort à la touche !
Côté montage, utilisez un flotteur coulissant, qui vous permettra de faire évoluer votre vif à des profondeurs pouvant varier de 20 à 100 mètres. Les hameçons doivent être costauds, très costauds : https://www.integralpeche.fr/shop/hamecon-simple-gros-poissons/813.
Quand les thons sont actifs, on a vite fait de le savoir. Suivez le bruit, suivez les oiseaux. Poisson qui préfère se tenir dans les grands fonds, le thon aime néanmoins chasser ses proies à la surface, et y déclencher une frénésie d’une rare violence. Il faut alors vous précipiter : la « chasse » peut durer quelques minutes, comme s’étendre sur plusieurs heures, et se déplacer au large, poursuivie par les nombreux bateaux de pêche.
Une fois à proximité de la chasse, essayez de prévoir votre dérive de manière à arriver naturellement sur les poissons. Coupez alors votre moteur et dégainer vos cannes à leurres. Balancez vos poppers, vos stickbaits et vos jigs dans la mêlée. Commencez par une animation brutale, avant de ralentir la nage de vos leurres si les poissons se montrent tatillons. De nombreux leurres existent à cet effet : https://www.integralpeche.fr/shop/leurre-peche-exotique-et-thon/811. A vous de choisir vos armes !
La canne devra être plus longue que celle utilisée pour le broumé, et mesurer plus de deux mètres pour pouvoir propulser des leurres assez loin. Une plage de puissance comprise entre 30 et 150 grammes sera parfaite. https://www.integralpeche.fr/shop/canne-lancer-gros-poissons/809
Vous savez tout, à vous de choisir votre technique. Tenir un thon au bout de sa canne est une pratique qui tranche avec tout ce que vous avez connu jusqu’ici. Malgré toute la violence et parfois même le traumatisme que vous réserve le combat, essayer la pêche au thon, c’est ne plus pouvoir s’en passer. On vous aura prévenu !
Ah l’été, les oiseaux qui chantent, les terrasses qui se remplissent, les grandes vacances aussi. Ah l’été, les marées humaines sur la plage, les marcels et les coups de soleil sur les épaules. L’été, c’est souvent le moment de l’année où l’on a le plus de temps pour pêcher, grandes vacances obligent. Si c’est bien votre cas, c’est aussi celui de nombreux autres pêcheurs qui pratiquent toute l’année, et de jeunes padawans qui découvrent la pratique sur leur lieu de congés. L’été, c’est à la fois une période d’une richesse halieutique incroyable, l’époque de l’année –avec le printemps bien sûr- où vous aurez le plus l’occasion de voir du poisson, et à la fois la période où vous ne serez presque jamais seul au bord de l’eau, et où souvent la canicule s’invite et l’air devient irrespirable, pour le pêcheur comme pour le poisson. Alors, comment tirer son épingle du jeu et faire du fish ? On fait le point sur 3 techniques amusantes qui vous feront à coup sûr prendre du poisson.
Quelques règles de pêche estivale
L’été, il s’agit de s’adapter. En eau douce comme en mer, les spots de pêche correspondent bien souvent à des spots de baignades… L’été, à moins de marcher longtemps, très longtemps, vous ne serez que très rarement seul au bord de l’eau. Deux coups s’offrent tout de même à vous, si vous aspirez à plus de tranquillité : celui du matin et celui du soir. Entre 6h et 9h et 19h et 22h, c’est d’ailleurs là que les poissons sont les plus actifs. Vous le verrez d’ailleurs aux nombreuses chasses que l’on peut observer au lever du jour ou à la tombée de la nuit. Gare aux moustiques !
Mais rassurez-vous, en journée l’été, il est tout à fait possible de faire du poisson. Petit rappel des règles de sécurité : pensez à bien vous couvrir (vêtement UV particulièrement indiqué) et à vous hydrater, un coup de chaud est vite arrivé. Le plus possible, privilégiez les postes à l’ombre. Alors, si vous trouvez un endroit à peu près tranquille en pleine journée, voici 3 techniques très ludiques et qui ne nécessitent pas un matériel incroyablement complexe.
La pêche du mulet/muge à la cuiller
Pour de nombreux chanceux, été rime souvent avec bord de mer. Alors c’est tout naturellement par une technique d’eau salée que nous allons commencer : la pêche du mulet ou muge à la cuiller.
Vous avez sans doute déjà remarqué la présence d’importants bancs de poissons qui se tiennent dans les ports de plaisance, et plus particulièrement sous les bateaux. Il s’agit de mulets, aussi appelés muges, et ces poissons, bons combattants, sont surtout très tatillons. Une technique ancestrale a néanmoins fait ses preuves et permet chaque saison de faire son quota de poissons. Sur la ligne d’une canne à lancer de 2m70-3m (une canne à leurres medium fera bien l’affaire, même dans des tailles inférieures), fixez un buldo entre 10 et 30 grammes, selon les distances de pêche que vous souhaitez atteindre. Ajoutez une bas-de-ligne d’une longueur comprise entre 1m et 1m50. Raccordez-le à une cuiller à mulet, spécialement conçue pour ce type de pêche. Il s’agit d’une cuiller équipé d’un hameçon simple, fixé par une pointe de fluorocarbone de cinq centimètres derrière la palette. Equipez l’hameçon d’un vers demi-dure coupé non loin de l’extrémité pour éviter les touches manquées, et le tour est joué, ou presque. Côté animation, c’est simple : il vous suffit d’effectuer de longs lancers et de ramener la ligne très lentement. La cuiller tourne alors, ce qui attise la curiosité du mulet, que l’appât naturel présent sur l’hameçon finit de convaincre. Et c’est la touche !
On part côté terres, avec une pêche d’eau douce bien sympathique. L’été, les carpes sortent de frai et sont assez actives en journée, surtout en surface, où il n’est pas rare de les apercevoir en maraude. Cherchez-les dans les nénuphars des étangs et dans les queues de courants oxygénés des rivières. Eloignez-vous des canards. La technique est d’une simplicité enfantine, donne des résultats terribles et est particulièrement excitante, car il s’agit d’une pêche à vue. Repérez les carpes, où même l’activité d’autres poissons en surface type chevesnes ou gardons. Les carpes ne sont jamais bien loin et seront attirées par l’activité sur le coup. Côté matériel, soit canne carpe classique, soit ensemble leurre medium. Si la zone de pêche est éloignée du bord, un petit buldo transparent permettra de propulser votre hameçon. Si vous pêchez près de vous, l’hameçon seul et le poids de l’appât suffiront. L’hameçon justement, sera de taille 4 ou 6 et renforcé. Côté appât, pensez à passer à la boulangerie avant de partir en pêche : deux belles baguettes pas trop cuites et c’est parti. Accrochez un joli morceau de pain par la croute et lancez sur le spot. Amorcez le spot tout autour de votre appât, avec d’autres morceaux de tailles variées. Quand vous verrez les carpes commencer à tourner autour du coup, à gober les autres morceaux et à se rapprocher de celui callé sur l’hameçon, vous comprendrez l’adrénaline que procure cette technique. Vous voyez le poisson aspirer le pain, attendez deux secondes en laissant partir la ligne. Ferrez !
La pêche du chevesne à la mure
Encore une technique d’eau douce, une pêche à vue et qui procure de superbes sensations. Partez le long d’un canal ou d’une jolie rivière. Guettez les grappes de ronces et les muriers dont les branches surplombent l’eau. Observez la surface. Vous voyez ces masses sombres qui font des rondes ? Je vous présente les chevesnes, ces poissons omnivores qui l’été attendent que des baies et des mures leur tombent dans la gueule ! Vous pouvez satisfaire leurs attentes. En échange, ils vous promettent un beau combat. Ici, une canne light suffit. Cueillez quelques mures et eschez en une sur un hameçon 6 ou 8 par sa partie centrale la plus solide. Lancez avec précision sous les arbres. Laissez couler. Observez votre fil. Il se décale. Ferrez ! Attention : le chevesne est un poisson extrêmement méfiant. Si vous le voyez, il y a de fortes chances que lui aussi vous observe. Une approche discrète et une bonne paire de polarisantes sont la clé de la réussite.
Pour impressionner les dorades, l’été, il faut sortir les busles ! Et pas question d’aller au bord de l’eau avec vos petits buscles gringalets. Non, nous parlons ici de beaux buscles rutilants, que la moindre touche fait tressaillir, que le moindre baiser de la dorade sur le chalut fait tressauter. Il s’agit là d’être doux et sensible, pour se démarquer de la rigidité sèche des scions des cannes surfcasting ! La canne à buscle, dans quelles conditions, quels avantages ?
Le buscle, quésaco ?
Le buscle désigne la pointe de la canne, son scion. Il est différent du scion « classique », en cela qu’il est très coloré : jaune, orange, rouge, vert, ces scions hypersensibles sont peints de plusieurs couleurs sur toute leur longueur. La raison est simple : permettre que la moindre touche soit visible de l’œil du pêcheur, même le plus myope ! La plupart du temps, lorsque la canne est à emmanchement, plusieurs scions « buscles » sont fournis, de différentes sensibilités et puissances, pour répondre à toutes les conditions de pêche. Parfois, les cannes sont télescopiques et un seul buscle est donc disponible. Le buscle est la plupart du temps fabriqué en fibre de verre, ce qui lui donne une sensibilité extrême à la touche. L’avantage de cette souplesse excessive et de cette grande sensibilité est que lorsque le poisson s’empare de l’appât, il ne sent que peu, voir aucune résistance, et le conserve alors plus longtemps dans sa bouche, ce qui vous laisse le temps de le ferrer ! Un mot seul d’ordre donc : sensibilité.
Côté dimensions, les fabricants ont élargi leur offre pour proposer des cannes entre 2 et 5 mètres, ce qui vous permettra de pêcher à peu près n’importe où et par toutes conditions météo. En bateau ou en canal, privilégiez une canne courte. En plage, optez pour un ensemble plus long. Quant à la puissance, les amplitudes de ces cannes sont très importantes et permettent de lancer des lests entre 30 et 200 grammes selon les modèles. Votre moulinet 2000 ou 3000 sera garni d’une tresse assez fine, entre 10 et 16/100, ou d’un nylon pas trop épais entre 20 et 30/100 pour toujours garantir une sensibilité accrue.
Comment pêcher ?
Pour simplifier, on pourrait décrire la pêche au buscle comme la variante light du surfcasting.
Que vous pêchiez en plage, en digue ou en canal, le poisson n’est pas toujours loin du rivage. Il se trouve parfois à 5 ou 10 mètres de vos pieds. C’est encore plus vrai en bateau, quand grâce à votre sondeur, vous savez exactement où il se situe. Et c’est là que la canne à buscle entre en jeu. En effet, ici pas besoin de canne surf pour lancer de l’autre côté de la Méditerranée. La canne à buscle vous permet de jeter votre ligne à des distances raisonnables, là où se trouve le poisson, que l’on a bien souvent le réflexe (à tort) d’aller chercher trop loin.
Côté montage, la canne à buscle s’équipe d’une ligne plombée, pour pêcher à la callée. Si vous pêchez en canal par faible courant, une olive ou un plomb plat de 30 ou 40 grammes suffira. En plage par forte houle, ou en bateau par grand fond, n’hésitez pas à plomber d’avantage pour tendre votre ligne au maximum et arc-bouter le buscle de votre canne.
Un montage coulissant fera l’affaire, pour que le poisson ne sente pas de résistance au moment de se saisir de l’appât. Le but de ce montage est aussi que l’appât évolue le plus naturellement possible dans l’eau pour ne pas susciter la méfiance du poisson. Attention à ne pas surdimensionner l’épaisseur du bas de ligne en fluorocarbone pour ne pas trahir votre présence au bout de la ligne.
Si la daurade est l’espèce recherchée en priorité par cette technique, le loup, la vieille, le lieu et les poissons de roche… selon où l’on pêche, sont tout à fait susceptible de mordre à l’hameçon.
En résumé, la pêche au buscle est tout indiquée pour qui souhaite allier discrétion et sensibilité. Entre le matériel utilisé et les poissons recherchés, de beaux combats vous attendent assurément au bord de l’eau. Et n’oubliez pas : les poissons ne se trouvent pas forcément loin de vous ! Gare au « syndrome de la berge en face ». 🙂
Technique tout droit venue du Japon, à mi-chemin entre le leurre et l’appât naturel, la pêche au tenya s’est imposée en Europe ces dernières années, et tout particulièrement au large des côtes françaises, où le nombre de ses pratiquants ne cesse d’augmenter. Très simple à priori, cette pratique demande néanmoins certaines connaissances spécifiques pour garantir de bons résultats au bord de l’eau. Connaissances spécifiques détaillées dans cet article !
Le tenya et ses appâts
A quoi ressemble un tenya ? Ne vous y trompez pas, le tenya avec un « y » ne ressemble en rien à son homonyme avec un « i », et fort heureusement pour nous pêcheurs ! Pour les habitués du leurre souple, la forme de la monture tenya semblera sans doute familière. Il s’agit en effet d’une sorte de tête plombée colorée (bien souvent assez « flashie ») sur laquelle a été ajouté un assist hook relié par une cordelette tressée elle aussi très colorée. Enfin, des petits brins en silicone fluo viennent compléter la monture.
Côté appâts, les crevettes occupent la première marche du podium. Si celles que l’on trouve en supermarché feront largement l’affaire, les produits surgelés spécifiquement proposés par Pexeo auront pour avantage d’être bien calibrés et enrichis en attractant ! Mais ne vous y trompez pas, varier le type d’appâts pourra vous permettre de remonter d’autres espèces de poissons, ou de faire la différence après plusieurs captures sur un même poste, pour tromper la méfiance des dorades et autres pagres. Lamelles de sèches, bibis ou crabes sont à essayer également.
La crevette s’enfile sur la « tête plombée » telle un leurre, et le second hameçon vient se loger dans sa queue. Attention d’ailleurs à bien en faire ressortir la pointe. Si la bouchée est trop grosse pour le montage, n’hésitez pas à ôter la tête de votre crevette, ce qui en réduira la taille et qui aura aussi pour avantage de dégager de forts effluves dans l’eau.
Le matériel utilisé
Côté équipement, les fabricants se sont mis au diapason pour proposer des cannes spécialement conçues pour la pêche au tenya. Néanmoins, si vous ne souhaitez pas investir d’avantage dans cette pêche, une canne qui vous sert pour pêcher aux leurres souples, avec un scion plein de préférence et une action progressive, pourra convenir.
Quand au fil, l’usage de la tresse est à privilégier absolument. En effet, la pêche au tenya se pratique principalement en verticale en embarcation par des profondeurs pouvant parfois atteindre plus de 60 mètres. D’où l’importance d’une sensibilité maximale. Tresse à terminer bien entendu par un bas de ligne en fluorocarbone pour plus de discrétion. Pas besoin d’agrafe en revanche, le tenya se monte directement sur le fluoro.
La pêche au tenya est une technique de pêche en eau salée. En bateau, à l’aide de votre sondeur, recherchez les cassants, les failles et les pointes rocheuses. Une fois sur le spot, descendez votre tenya à l’aplomb du bateau, comme si vous pêchiez à la verticale. Prenez contact avec le fond, en prenant soin de ne pas « tanquer » votre montage dans les roches (plus facile à dire qu’à faire). Deux tours de manivelles pour placer votre tenya juste au dessus du fond et le tour est joué. Autre animation très plébiscité par les pêcheurs chevronnés : une fois le contact avec le fond établi, effectuez une tirée ample et lente qui décollera votre appât d’un mètre ou deux, puis accompagner sa redescente. C’est souvent là que la touche se produit ! Canne en main, vous attendez maintenant la touche, en ne cédant pas à la tentation de ferrer au moindre petit tressaillement de votre scion. La touche, la vraie, vous la sentirez ! La canne plie quand le poisson s’empare vraiment de l’appât pour partir avec. Ferrez sec !
Si elle se pratique principalement en bateau, de nombreux pêcheurs du bord ont commencé à lancer leurs tenyas le long des digues… et les résultats sont là !
Les espèces visées
La pêche au tenya s’adresse en priorité aux sparidés, à la daurade, qu’elle soit royale ou grise, au pageot et au sar. Néanmoins, avec cette technique, vous ne serez jamais à l’abri d’une belle surprise : le denti de plus en plus présent sur nos côtes ayant lui aussi un petit faible pour la crevette !
Netflix, Twitch, YouTube et Instagram sont les meilleurs amis de vos enfants ? Votre fils a une Nintendo Switch greffée aux bouts des doigts. La traque des Pokémons passionne votre fille ? Tout n’est peut-être pas perdu ! Les Pokemons après tout, ne sont que des animaux réinterprétés par un –désormais millionnaire- japonais visionnaire, Satoshi Tajiri. A vous de leur expliquer donc, qu’avant « Magicarpe », il y a « carpe » tout court, et qu’avant « Poissirène », il y a « poisson ». La pêche reste un jeu (vidéo même parfois, avec le très réussi « The Fisherman » ou les très célèbres simulations Rapala). Et même si au début, vos enfants peuvent se montrer un peu réticents à l’idée d’aller faire un tour au bord de l’eau (« Quoi ? Dehors ?!?! »), la prise d’un premier poisson ne devrait pas tarder à réveiller leur intérêt pour la pratique. Mais du coup, pour y parvenir, il s’agit d’être bien préparé : vous n’aurez peut-être pas d’autre chance de transmettre votre passion à votre progéniture, alors on donne tout !
A quel âge commencer la pêche ? Un an, c’est un peu jeune, deux, pas mieux. C’est vers 5 ou 6 ans que l’on a constaté l’intérêt grandissant des enfants pour la pratique. C’est d’ailleurs à cet âge qu’ils seront les plus à même de commencer à manipuler le matériel tout seuls. Un matériel assez léger, qui ne devienne pas une contrainte au fil des lancers.
Côté techniques, nous en avons sélectionné deux qui pourront vous permettre de prendre du poisson rapidement et qui ne requièrent pas une technicité incroyable.
La première est bien connue : la traditionnelle « flottante ». Un canne de 3 ou 4 mètres sans moulinet, une petite ligne avec un flotteur de moins d’un gramme et un hameçon entre 16 et 18 ; une boîte d’asticots ou de terreaux ; un bon sac d’amorce polyvalente et le tour est joué ! Un petit étang ou une étroite rivière complèteront ce combo imbattable. Grâce à l’amorce, les poissons ne devraient pas tarder à se manifester, pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. D’ailleurs, rien n’empêche au parent pêcheur que vous êtes de caller une canne avec un petit vif non loin du spot pour profiter de l’affluence créée par le coup… Sait-on jamais !
Deuxième technique : la pêche aux leurres. Et oui, même si sa maitrise nécessite plusieurs années de pratiques, il n’y a pas d’âge pour s’y initier. On vous conseille de débuter avec un petit ensemble 2m10 moulinet taille 2000, équipé d’une jolie cuiller. Idéalement, pratiquez à l’occasion de lâchers de truites ou sur des parcours pédagogiques réservés aux enfants : le côté ludique de cette pêche et la résistance des salmonidés auront de quoi motiver vos enfants. Et puis, une photo avec une belle truite, ça rapporte pas mal de followers n’est-ce pas ?
Avec le mois de mai, le mois des ponts, heureux d’être déconfiné, vous profitez d’un long week-end au bord de la grande bleue. A cette occasion, vous avez emporté une canne ou deux, avec la ferme volonté de sortir du poisson. Mais, plus habitué à l’eau douce qu’à sa cousine salée, vous ne savez pas par quel bout prendre le problème pour tirer votre épingle du jeu ! Pas de panique : la team Intégral Pêche vous donne quelques conseils pour une partie de pêche réussie ! Passage en revue des techniques de pêche en mer du bord.
Les techniques de pêche en bord de mer
La pêche au flotteur
Habituellement appréciée en eau douce, la pêche au flotteur est également possible en bord de mer. Les lieux tels que les ports ou le long des quais sont à privilégier pour leurs eaux calmes. Idéale pour les débutants, la pêche au flotteur ne nécessite pas trop de matériel. Vous pouvez choisir une canne à coup télescopique ou opter pour l’ensemble canne + moulinet au posé en laissant le flotteur dériver dans l’eau. Si vous souhaitez pêcher de gros poissons, privilégiez un bas de ligne en 30/100. Un fil de 35/100 sera parfait pour votre corps de ligne.
La pêche au posé
Contrairement aux idées reçues, la pêche au posé est accessible aux débutants. En bord de mer cette technique est très appréciée des pêcheurs réguliers. Munissez-vous d’une canne longue de 3 à 4 mètres. Calez-la à l’aide d’une pique ou d’un support de canne. Si vous souhaitez pêcher des sparidés, on vous conseille des hameçons ronds et « fort de fer » pour résister aux mâchoires puissantes de ces poissons. Notez aussi que la longueur du bas de ligne peut varier de 1 à 1,5m pour rester discret.
La pêche en surfcasting
Cette pêche nécessite un peu d’entraînements ! Pratiquée le long de la plage elle offre de superbes sensations. L’équipement est constitué d’une canne longue (4 à 5 mètres), et des piques. En Mer Méditerranée l’équipement est light, le poids utilisé est de 60-120 grammes.
La pêche aux leurres
Depuis le bord de mer, la pêche aux leurres consiste à lancer et ramener des leurres. Pour cette technique de pêche, on vous conseille des cannes entre 2,40 et 3m de long. Ainsi, vous pourrez lancer suffisamment loin vos leurres. N’oubliez pas votre moulinet en privilégiant une taille 3000.
Notre astuce : utilisez une tresse pour contrôler vos leurres et obtenir une meilleure détection des touches.
Le rockfishing
Le rockfishing est une autre technique de la pêche aux leurres. Pour encore plus de discrétion le matériel utilisé est ultra léger : des cannes au long scion, des leurres miniatures, tresse fine, taille du moulinet entre 1000 et 2000.
Pêche en bord de mer : les appâts les plus utilisés
Les appâts diffèrent en fonction de la technique de pêche de bord de mer choisie.
Pour la pêche au flotteur, vous avez le choix : dure, demi-dure, crevette, crabe ou encore petits poissons comme un lançon. A savoir, les poissons de mer ont souvent une grosse gueule, n’hésitez pas à proposer de grosse bouchée.
Pour la pêche au posé, vous pouvez utiliser des appâts de toutes sortes : crabes, vers marins, ou des moules, pour attirer les dorades royales notamment.
Pour la pêche en surfcasting, de nombreux appâts sont efficaces. En fonction de ce que vous souhaitez pêcher, les appâts seront différents. Vous pouvez choisir des vers, des petits poissons comme le lançon ou l’éperlan, des pieuvres des seiches ou encore des calmars.
Pour la pêche aux leurres, privilégiez un leurre souple type shad, un poisson nageur, ou encore une cuillère.
Et pour le rockfishing, les leurres miniatures fonctionnent très bien. Misez sur des petits leurres souples type Shad ou Delalande.
Pêche du bord de mer : quelques règles de sécurité
Avant de commencer votre partie de pêche, renseignez-vous sur la météo du jour et l’état de la mer. Soyez également vigilants face aux vagues. En bord de mer, ces dernières sont particulièrement violentes et peuvent frapper la côte entre 3 et 4 mètres plus haut que la normale ! Attention aussi aux trous d’eau et aux baïnes qui peuvent faire dériver une personne à plusieurs centaines de mètres de l’endroit où elle est tombée… Mieux vaut pécher à plusieurs pour un maximum de sécurité, notamment la nuit. N’oubliez pas de vous équiper correctement : chaussures, vêtements chauds, waders, sans oublier les bouteilles d’eau pour vous hydrater.
Vous trouverez tous le matériel dont vous aurez besoin pour la pêche en bord de mer dans notre boutique en ligne. Bonne pêche !
En 2021, la team Integral Pêche se jette à l’eau, pour vous proposer un rayon complet des essentiels pour débuter la chasse sous-marine, peaufiner votre pratique ou devenir le boss des mers. Rencontre avec notre partenaire Franck Empereur, plongeur depuis plus de 20 ans et désormais sponsorisé Cressi.
Peux-tu nous présenter ton sport ?
La chasse sous-marine est un sport extrêmement complet et passionnant qui fait appel à de nombreuses qualités et règles. Quelle immense joie de pouvoir s’immerger un temps dans le milieu sous-marin ou l’on devient spectateur de cette vie subaquatique foisonnante. Le chasseur sera physiquement face à lui même en quête de quelques captures pour constituer un repas de mets précieux : poissons, coquillages et crustacés ultra frais!
Pour s’adonner à ce sport passionnant, il est obligatoire :
– d’avoir plus de 16 ans,
-de contracter un contrat d’assurance en responsabilité civile couvrant la pratique de la chasse sous-marine de loisir, (il est également possible de prendre une licence auprès de différentes fédérations de sports subaquatiques).
-de connaître la réglementation en vigueur inhérente à la pratique de cette activité disponible sur https://www.fcsmpassion.com/
Peux-tu partager avec nous tes spots de prédilection ?
Natif du coin, c’est en Camargue que j’ai aiguisé mes sens, et affûté mes premières flèches.
La Camargue présente peu de relief sous-marin mais la tenue des poissons y est extrêmement intéressante, avec ses apports d’eau douce aux embouchures par les fleuves et graus ainsi que ses étangs salins. Elle constitue une aire de choix pour le développement de certaines espèces qui y trouvent refuge, zone d’alimentation et de reproduction. Ses digues et épaves sont très prisées des chasseurs locaux qui non sans connaissance des bonnes conditions, y capturent de superbes Loups, daurades, liches, sars, tassergals, mulets, congres, marbrés et mostelles suivant la technique. Certains chanceux et confirmés pourront croiser le magnifique homard bleu méditerranée (réglementation spécifique pour les crustacés) ainsi que des poissons plats comme de beaux spécimens de turbots pouvant dépasser plusieurs kilos! La chasse à l’Agachon, à l’indienne et à trou sont à privilégier !
Si vous préférez les eaux rassurantes et turquoises de la Méditerranée, dirigez-vous vers la côte bleue. Elle s’étend de l’étang de Berre à l’ouest de Marseille et nous offre une toute autre diversité de fonds et de postes. On y retrouve une alternance de plateaux rocheux, de fonds sableux et de belles zones d’herbiers de posidonies. Autant vous dire que l’on y rencontre une grande diversité d’espèces (loups, daurades, dentis, chapons, pélamides, sérioles, liches et bien d’autres encore…). Agachon, pêche à trou, indienne et coulée sont à envisager suivant la tenue des poissons !!
Ces 2 hauts lieux à la pratique de notre sport sont aussi bien accessibles directement à la palme du bord et bien évidemment en bateau !
Des Calanques de Marseille à la Ciotat, cette dernière zone est magnifique et demandera des qualités d’apnéiste plus importantes car les tombants rocheux sont nombreux et l’eau y est cristalline…Et qui dit eau cristalline dit poissons très méfiants!!!!
Ceci dit, de très belles captures sont réalisables sur de nombreuses espèces, vous pourrez y observer de belles murènes ainsi que des espèces protégées comme le corb ou bien de magnifiques mérous.
Je débute la chasse sous-marine, quel équipement me conseilles-tu ?
« Présomptueux » serait celui qui espérerait capturer à mains et torse nus ces joyaux subaquatiques à écailles…
Cette époque est révolue, le poisson a bien identifié son prédateur humain, et oui il va falloir un peu casser la tirelire pour vous constituer un équipement adéquat si vous souhaiter aller chatouiller les flancs argentés de messire « Dicentrarchus Labrax »! Pour ce faire, nous vous conseillons d’opter pour un matériel essentiel que vous ferez évoluer en fonction de votre régularité, de votre technique de prédilection ainsi que de la période à laquelle vous pratiquerez.
La combinaison :
Celle-ci vous permettra de vous prémunir contre des températures d’eau fraîches et une perte excessive de calories qui abrégerait votre session, mais aussi contre les coupures et autres piqûres occasionnées par la roche, les moules et autres oursins…Ne pas oublier les gants et chaussons totalement indispensables, réalisés généralement dans du néoprène de 3mm!
Les différentes épaisseurs de néoprène disponibles permettent de s’adapter à la température de l’eau, pour des combinaisons de :
-3mm, eau supérieure à 20 degrés,
-5mm, eau comprise entre 15 et 20 degrés,
-7mm, pour les plus frileux et pratiquants l’hiver, eau inférieure à 15 degrés.
Ce n’est pas tout, l’aspect visuel n’est pas à prendre à la légère, il est possible d’opter pour un motif camouflage qui reprend les fonds marins ce qui vous permettra de réduire la vigilance du poisson.
Les palmes :
Les modèles adaptées à l’apnée et donc à la chasse possèdent des voilures longues composées en matériaux diverses. A savoir que le carbone répond mieux mais nécessite un palmage maitrisé, il est à privilégier sur des profondeurs conséquentes. Petite astuce contre les crampes dues au palmage, hydratez vous correctement et travaillez la souplesse !
Masque et tuba:
Il est impératif de bien choisir ses modèles, car la bonne visibilité et la capacité à respirer correctement sont primordiaux, sans confort on ne peut se concentrer sur l’apnée et la technique.
Masque adapté à la morphologie (nez), volume réduit pour éviter le plaquage du masque et donc de fortes compensations d’air lors de la descente. Le diamètre du tuba doit être important pour respirer sans contrainte, si possible réalisé en matière souple et avec la face en contact avec le visage plutôt plate (question ergonomie).
Le lestage (ceinture de plombs):
Plusieurs possibilités s’offrent à vous : une ceinture unique de type « Marseillaise » par exemple, avec tous vos plombs correctement répartis dessus. Ce modèle à l’avantage d’être très rapidement largable en cas de besoin ou pépin. Ou bien vous pouvez répartir vos plombs en partie sur une ceinture ainsi que sur un baudrier et pourquoi pas des plombs chevilles pour bien vous positionner au fond.
Le calcul du lestage nécessaire est fonction de l’épaisseur de la combinaison utilisée, du poids du plongeur ainsi que de la profondeur à laquelle il compte pratiquer. En lien le système de calcul : https://www.chasse-sous-marine.com/magazine/pratik/lest.htm
La bouée de signalisation :
Indispensable pour être vu des bateaux naviguant, elle vous permet de vous reposer voir de prendre appui tête hors de l’eau en palmant (vers un poste ou sur le retour en fin de partie), suivant le modèle possibilité d’y accrocher plusieurs arbalètes ou de disposer du petit matériel (attache poissons) dans les supports prévues à cet effet. Celle-ci est soit reliée au chasseur par une drisse soit reliée à un système d’ancrage que le plongeur déplace à sa guise! La drisse peut être contenue sur un enrouleur qui permet d’adapter la longueur nécessaire à la profondeur.
Les arbalètes :
L’arbalète à sandow simple ou multiples est la plus couramment utilisée, nous ne parlerons pas des fusils pneumatiques. Il existe bien sûr une multitude de possibilités, à savoir que la longueur du tube sera proportionnelle à la portée du tir ainsi qu’à sa puissance. Un tube court pour des tirs à faible distance…etc.
Chacun choisira sa longueur en fonction du milieu et de sa technique, un 75 est assez passe partout en Camargue mais sera court à l’Agachon sur la côte bleue, un 50 sera à privilégier sur une chasse à trou lorsque le poisson est « enragué » (à trou), un 100 ou au-delà lorsque l’on chasse à l’indienne ou à l’Agachon dans des eaux très claires ou en pleine eau.
L’accroche poissons :
Le Stylet est le modèle actuellement le plus utilisé, soit attaché à la ceinture de plombs soit suspendu à la bouée. Côté sécurité, il faut savoir qu’un accroche poisson relié au chasseur qui par mégarde se coince en action de chasse dans les roches peut occasionner une belle sueur froide voir un accident grave ! Je préfère vous conseiller de le laisser pendre à votre bouée.
La dague ou couteau de plongée :
Ceux-ci peuvent avoir plusieurs fonctions :
-travailler et nettoyer votre poisson,
-refaire un raccord de ligne quel qu’il soit,
-déraguer une flèche (option encoche de flèche).
Les modèles inox sont à privilégier, avec un déverrouillage facile de son support, il peut être porté au bras, à la ceinture ou au mollet.
Un boîtier étanche :
Celui vous permettra de garder vos clefs bien au sec, il vous suffira de le relier à votre bouée de signalisation.
Quelles espèces peut-on espérer rencontrer des Saintes-Maries de la Mer à la Ciotat ?
Les eaux de la Méditerranée abritent évidemment une grande biodiversité qu’il est très agréable d’observer, ceci dit seule une minorité aura tout notre intérêt, poissons, céphalopodes, crustacés et coquillages confondus.
Les crustacés : Attention une réglementation spécifique est à respecter…uniquement à la main, taille légale de capture à respecter, non grainées (période de reproduction). Homards, araignées, langoustes, étrilles
Passons aux choses sérieuses : parles-nous de la pratique !
A force d’observation, le chasseur sous-marin a développé plusieurs techniques de préparation, d’approches, et de récupération dont nous allons parler.
Préparation en surface :
Enfin vous êtes équipé de votre superbe matériel rutilant, ardus comme Poseïdon et prêt à vous fondre dans le milieu sous-marin. Savoir se ventiler en surface est essentiel, c’est ce moment précis qui déterminera la durée et le confort en apnée. Le plongeur se retrouve allongé en surface, profitant de sa flottaison pour se préparer. L’adéquation de 2 états, physique et psychique est à aborder!
Il est important d’apprendre à relâcher son corps, éviter toute crispation qui consommerait trop d’oxygène ! Et cette détente peut être guidée par le mental, pensez au plaisir d’être sous l’eau et de vous accorder un moment pour vous !
En outre il vous faut garder suffisamment de « présence » pour observer toutes les règles de sécurité et mener à bien votre partie de chasse! « Relâché et présent ».
Qui dit apnée dit » bien emmagasiner de l’oxygène », pour se faire il vous faudra apprendre à faire fonctionner votre diaphragme afin de vider un maximum vos poumons et les remplir au maximum d’air chargé en oxygène !
De nombreux tutoriels existent à ce sujet, Guillaume Nérri et Stéphane Mifsud sont des champions d’apnée qui utilisent des méthodes simples n’hésitez pas à vous en inspirer. https://www.youtube.com/watch?v=4mqT6TQeh3E
Le canard:
C’est la phase où le plongeur va s’immerger totalement pour rejoindre la zone de chasse après sa préparation de surface. La gestuelle à aborder est la suivante :
-Position allongée en surface
-Le buste bascule perpendiculairement aux jambes en direction du fond
-Les jambes suivent et entament le palmage lorsqu’elles sont totalement immergées. L’immersion la plus fluide possible avec juste l’énergie nécessaire vous évitera de consommer votre oxygène prématurément et de faire fuir le poisson.
La descente :
Au cours de celle-ci et suivant la profondeur à atteindre, il vous faudra équilibrer la pression exercée sur vos tympans par la masse d’eau, un geste simple à mettre en œuvre : pincez vos narines et poussez légèrement l’air avec vos poumons ou votre cavité buccale pour rétablir la pression contre vos tympans par les trompes D’Eustache. Ne forcez jamais et restez à l’écoute de vos sensations !!!
Les différentes actions de chasse :
L’indienne :
Une fois arrivé au fond ou à proximité il vous suffit de longer le relief en palmant lentement, cela vous permettra d’observer les poissons et d’aller à leur rencontre. Certains chasseurs aiment partir du fond et remonter les parois rocheuses ou les ouvrages tels que les digues pour surprendre les poissons pendant leur phase alimentaire.
La coulée:
Par eau limpide il est possible d’observer les poissons de la surface au cours de votre préparation, il vous suffira après avoir fait votre canard de palmer vers eux lors de la descente lorsque vous sentirez le poids des plombs vous entraîner, arrêtez le palmage et laissez vous couler tout en restant hors du champ de vision de vos proies. Le poisson sera alors fléché sans avoir décelé votre présence, réduisez aux maximum tous les petits bruits parasites qui pourraient vous signaler pendant votre coulée (palmes qui s’entrechoquent….)
La chasse à trou :
Les trous et failles sont des zones de repos pour certaines espèces ou des habitats naturels pour d’autres!
Il faut explorer pour découvrir ces zones, c’est alors une combinaison de 2 techniques qu’il faudra mettre en œuvre (indienne/chasse à trou), lorsque une cavité est explorée dirigez votre regard ainsi que votre flèche en simultané car l’action peut être rapide et un poisson repéré a vite fait de s’enfuir dans les anfractuosités! Pleins d’astuces permettent de bloquer le poisson à trou je vous laisse les découvrir !
Et l’Agachon :
Technique de prédilection, il faudra beaucoup de patience, de maîtrise et de détermination pour avoir le privilège de voir certaines espèces nobles venir à vous, trahies par leur curiosité ou agressivité.
Le chasseur doit se positionner correctement au fond, suffisamment dissimulé dans les roches ou posidonies, et c’est alors que la phase d’observation et d’attente commence. Autant vous dire que l’apnée est primordiale ainsi que la détente de mise car vous verrez souvent les poissons évoluer hors de portée de tir…..jusqu’au moment opportun où il faudra décocher votre flèche au centième de seconde près pour assurer votre prise, la patience à l’épreuve c’est tout le « sel » de cette technique…Parole de passionné !
Merci pour tous ces conseils d’expert ! Le mot de la fin ?
Pour conclure, je souhaite revenir sur certaines bonnes pratiques. Très important : se constituer un binôme! Il est fortement déconseillé de plonger seul, pour des raisons évidentes.
Il en va de soi que le respect de la réglementation soit intégralement appliqué, restons respectueux de l’écosystème marin, évitons les prélèvements excessifs, renseignons nous sur les périodes de reproduction pour laisser s’accomplir les cycles naturels des espèces, restons courtois entre tous les utilisateurs de l’espace maritime. Nous disposons de grandes aires marines autorisées et d’autres protégées respectons les, de belles sessions de chasse sous-marine nous attendent!!!!
Et surtout n’oubliez pas « il n’y a pas de bons plongeurs, mais des plongeurs vivants » (dixit Roger Fradet).
Le lundi 3 mai dernier est venu ponctuer d’un nouveau déconfinement cette année 2021 particulière. Et avec lui, la fin des 10 km, des 30 pour les pêcheurs, et de toute autre limitation de déplacement sur le territoire national. Cette suppression de mesures restrictives tombe à point nommé, avec l’arrivée des beaux jours : de quoi nous permettre de nous rapprocher des côtes et de pêcher les eaux salées qui les bordent. Pour les parisiens et autres français qui ont comme référence unique l’eau douce, la Seine ou la Loire, ou pour ceux qui, comme nous, croient connaitre les règles, sans parfois avoir eu vent de leurs mises à jour, nous avons voulu aujourd’hui faire le point sur la taille légale des captures en eau salée.
Pourquoi une taille légale me direz-vous ?
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la biodiversité et particulièrement la faune aquatique ne se portent pas comme un charme ces derniers temps. Entre pollution et surpêche, sans être devin, on peut imaginer que si on ne redresse pas la barre rapidement, la situation est vouée à empirer.
A ce rythme, dans 50 ans, peut-être nos enfants pourront-il poser fièrement avec un beau sac plastique en guise de prise, qui aura succombé aux triples d’un gros jig raclant les fonds sous-marins. La prise d’un poisson trophée étant alors remplacée par celle d’un cabat de plus d’un mètre !
Pour espérer continuer de prendre autre chose que des déchets dans les années à venir, il faut donc laisser les poissons se reproduire, et donc, les laisser en vie jusqu’à ce qu’ils atteignent une certaine maturité sexuelle. Et comme il est inutile de guetter la pilosité d’un bar, ou d’écouter la voix d’une dorade pour savoir si celle-ci a mué, la technique retenue consiste tout simplement à se fier à la taille du poisson.
Alors, comment faire si je souhaite garder un poisson ?
En rillette, en brandade, en curry, en acras, à la plancha ou en mousseline, tout est bon dans le poisson ! Pour la santé et pour la mémoire, on a rarement vu mieux. Alors, prélever un poisson une fois de temps en temps, c’est un choix qui se déguste. Pour la taille, un peu d’humilité. Inutile de tirer sur sa queue pour qu’il ait l’air plus grand, la mesure s’effectue de la pointe de la bouche à l’extrémité de la nageoire caudale. Et pour être certain d’être légalement dans les clous, vous pouvez vous référer aux listes ci-dessous !
Pour ce premier numéro de « Parole d’expert », nous avons voulu en savoir plus sur le métier de guide de pêche. Nous avons donc rencontré Franck Medderes, guide fraichement installé à Port-Saint-Louis du Rhône, et qui nous a fait l’amabilité de répondre à nos questions.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Franck Mederres, j’ai grandi et toujours vécu dans le sud de la France à Bellegarde (30). Titulaire d’un BPJEPS Moniteur Guide de Pêche et de l’UCC Mer, je suis passionné de pêche et du milieu aquatique marin depuis toujours.
Pourquoi as-tu voulu devenir guide de pêche ?
J’ai décidé après plus de 35 années passées dans l’industrie pétrochimique en tant que soudeur de mettre entre parenthèses cette activité et de proposer mes services comme moniteur guide de pêche certifié en mer Méditerranée, afin de m’épanouir dans un métier-passion !
Parles-nous de ta société, Méditerranée Sport Fishing.
Suite à l’obtention de ma carte professionnelle d’éducateur sportif décernée par Jeunesse et Sport, j’ai créé mon entreprise en mars 2021. Même si j’avais plusieurs noms en tête, j’ai choisi celui de « Méditerranée Sport Fishing », qui définit le mieux ce que je voulais proposer en matière de guidage. La pêche sportive des grands poissons marins comme le thon rouge me fascine depuis toujours, et c’est pour cette raison que je me suis lancé dans cette nouvelle aventure humaine, et que je propose désormais mes services en tant que guide, dans le but également de susciter de nouvelles passions. Même si j’ai un amour tout particulier pour la pêche du thon, d’autres pélagiques et diverses espèces sont proposés lors de mes guidages : « Qui peut le plus peut le moins ! » . Je propose de pêcher des zones que je connais très bien : vous me trouverez la majeure partie du temps au large de Port-Saint-Louis du Rhône, là où j’accueille d’ailleurs les pêcheurs-stagiaires.
Comment se déroule une journée de guidage type ?
Une journée de pêche dure en moyenne 9h, ce qui permet notamment de découvrir plusieurs techniques et d’adapter la pêche aux conditions du jour pour toucher du poisson. En fonction de l’espèce recherchée, les journées de pêche sont différentes, et les spots prospectés varient (pleine mer, épaves, côtes rocheuses…). L’ensemble du matériel haut-de-gamme est mis à disposition des pêcheurs. Avant chaque sortie, je briefe les pêcheurs sur la tenue à adopter (attention aux coups de soleil !), et je leur conseille des vêtements adaptés (anti UV si possible, lunettes polarisantes…). Chaque sortie est unique !
A qui s’adressent ces journées ?
A tous les publics, aux débutants comme aux confirmés. J’aurai à cœur de mettre à l’aise les novices et d’initier les plus expérimentés à de nouvelles techniques de pêche. Toutes les tranches d’âges sont les bienvenues à bord, et je saurai adapter la pratique et l’espèce recherchée pour les enfants notamment, dont la force physique sera parfois limite pour se mesurer à un gros thon !
Quels poissons peuvent être recherchés ?
Tous les poissons de Méditerranée pourront être recherchés en fonction des saisons : loups, tassergals, liches, thons rouges, bonites et bonitous, thonines, et tous les poissons de fond comme le pagre, le denti, le pageot, le chapon… Selon vos envies et les poissons en présence, nous pourrons traquer telle ou telle espèce, mais aussi séquencer la journée pour varier les prises.
Quelles techniques proposes-tu ?
Pêche du thon au broumé ou sur chasse avec différents leurres
Pêche du loup et du tassergal aux leurres
Pêche de la liche aux appâts naturels en dérive et aux leurres dans l’embouchure du Rhône
Pêche des sparidés en verticale avec du matériel électronique dernier cri
Un souvenir de pêche à partager ?
Pêche du thon au broumé, septembre 2020, des conditions météo et marine exceptionnelles, une Méditerranée turquoise, d’une rare clarté : on pouvait voir le broumé descendre et observer les thons engloutir les sardines puis revenir dès que le menu était resservi. Un moment magique et privilégié avec plusieurs beaux spécimens sortis ce jour-là.
Dans cette nouvelle rubrique, nous allons chercher à mettre en avant un poisson, une technique ou les deux. Il s’agit d’une forme de tutoriel dans lequel le pêcheur débutant est pris par la main et guidé pour ses premiers pas et la découverte d’une pratique nouvelle, le tout sans se ruiner ! Pour débuter cette nouvelle série de publications, nous avons choisi de nous pencher sur la pêche du silure aux leurres.
S’il y a bien un poisson qui a fait parler de lui ces dernières années, c’est le silure. Adoré par certains pêcheurs sportifs, détesté par d’autres, qui lui attribuent parfois tous les maux du monde (non, le silure n’est pas responsable de la Covid !), il n’en finit pas d’animer les débats et de faire couler beaucoup d’encre dans la presse halieutique. Une chose est sure : arrivé d’Europe Centrale, du Danube et du Rhin, il colonise depuis une quarantaine d’années les eaux hexagonales, notamment à la faveur d’introductions à vocations halieutiques, et sa population s’accroit d’année en année. Par chance pour nous pêcheurs, c’est un redouble adversaire dont les proportions peuvent s’avérer monstrueuses. Alors, face au constat de son omniprésence et de son grand intérêt sportif, pourquoi ne pas passer le cap et s’adonner à sa pêche de manière proactive, aux leurres ?
Que vous habitiez en Camargue, en Loire ou en région parisienne, le silure est votre voisin ! Une visite de courtoisie s’impose. Mais pour avoir une chance de rencontrer la bête en tête-à-tête, vous devez être bien préparé, et emporter avec vous le juste matériel.
Commençons par le commencement : la canne. Celle-ci doit être maniable et pas trop lourde afin d’éviter la tendinite. Depuis la rive, privilégiez une longueur de 2,70m. En bateau, en kayak et en float tube, une canne de 2,10 m à 2,40 m sera parfaite. Sa puissance ne doit pas excéder 200g : pêcher avec un « bâton » ne vous apportera aucune sensation ! Privilégiez une action « semi-parabolique », qui vous permettra d’encaisser plus facilement les puissants rushs des silures.
Côté moulinet, privilégiez un modèle doté d’un frein puissant, d’une taille 5000 ou 6000, parfaite pour traquer le monstre aux leurres.
La tresse s’impose face au nylon, par la finesse d’approche qu’elle permet, à diamètre égal. En effet, plutôt que d’utiliser un nylon en 60/100, préférez une tresse en 30/100 qui aura la même résistance mais vous permettra de lancer bien plus loin et sans déséquilibrer la nage de vos leurres. Pensez à terminer vos bas de ligne par une pointe de fluorocarbone pour plus de discrétion.
Voilà, vous avez votre ensemble de pêche aux leurres pour le silure. Avec lui, vous pouvez désormais rêver de tracter des monstres de 50, 70 ou même de plus de 100 kilos. Maintenant, passons aux choix des armes ! A la pêche comme dans la vie, il est important de bien connaitre son adversaire. La question étant ici : que mange le silure ? Son régime alimentaire est essentiellement constitué d’autres poissons. De la brème au sandre en passant par le cannibalisme et la consommation des ses propres congénères, le silure est un opportuniste, à qui il arrive certes de chasser, mais qui se contente tout aussi bien d’un poisson passant à portée de ses longues moustaches qui lui servent de gouvernail. Le silure consomme aussi des amphibiens, des batraciens et même des canetons ou des pigeons quand il le peut, comme en témoigne une célèbre vidéo disponible sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=-mcvqrbQU20. Maintenant que nous savons ce qu’il consomme, nous allons pouvoir nous intéresser aux leurres susceptibles d’imiter ses proies naturelles. Autre chose : le silure aime le bruit ! Aussi, les leurres tournants, les billes et les palettes attirent sa curiosité et déclenchent souvent son attaque. On le pêche au fond, dans les fosses en queue de courant durant l’hiver, où il se tient en boule avec ses congénères, mais aussi au ras de la surface, sous les berges, où il est bien souvent caché l’été. On ne saurait d’ailleurs trop vous recommander la chaine Youtube de Julien Signoret (https://www.youtube.com/channel/UCGgf-u2ESaWRI9SJuZPdEiQ/videos), excellent pêcheur de silure, qui montre dans ses vidéos comment capturer les plus beaux spécimens avec sa technique du « Track shadow », qui consiste à frapper la surface de l’eau avec son leurre dans le but d’énerver le silure. Le résultat est juste bluffant.
Vous voilà à présent bien armé pour affronter le plus gros poisson de nos eaux douces. Le silure aux leurres, vous verrez, l’essayer c’est l’adopter ! Et si vous voulez continuer de rêver, on vous propose de jeter un coup d’œil sur cet article du magasine 1max2peche : https://www.1max2peche.com/silure-record-du-monde/.
Ca y est, vous êtes décidé. Après plusieurs vidéos YouTube, la rencontre d’un pêcheur aux leurres pratiquant, ou d’un détaillant qui vous a vanté les mérites de la technique, vous en êtes convaincu : pour vous l’année 2021 sera l’année de la pêche aux leurres. Et vous n’avez plus très longtemps à attendre pour vous lancer, puisque cette année, l’ouverture du carnassier a lieu le samedi 24 avril. Vite, vite, il faut vous préparer pour mettre toutes les chances de réussite de votre côté ! Si en théorie, tout peut sembler simple dans cette pratique, en réalité, vous allez vite constater qu’on ne pêche pas aux leurres comme on pêche la carpe en batteries de cannes ou la dorade en surfcasting (qui sont elles-aussi des techniques très pointues, mais bien différentes). C’est bien logique, et c’est d’ailleurs ce qui fait la beauté de la pêche : chaque technique a des spécificités, pour lesquelles ont été décliné des gammes de matériel qui paraissent parfois bien compliquées à décrypter pour le pêcheur néophyte, ou pour celui qui souhaite découvrir une nouvelle technique. Dans l’article qui suit, nous allons vous donner quelques tuyaux pour réussir votre première ouverture, en repartant des « basiques », des valeurs sûres qui fonctionnent !
De l’importance de choisir le juste ensemble
Sachez d’abord que pour les cannes et les moulinets, il existe deux grandes catégories : spinning et casting. Nous ne saurions trop vous recommander de vous diriger vers une canne spinning si vous débutez, son utilisation étant plus simple et plus instinctive. Un modèle de 2m40 à 2m70 fera très bien l’affaire si vous pêchez du bord. En bateau, comme pour n’importe quelle autre technique de pêche, vous pourrez réduire la longueur. Concernant la puissance de votre canne, optez pour une 7-28 grammes, qui vous permettra une plus grande polyvalence que des modèles aux puissances plus faibles ou plus importantes, qui sont dédiés à des pêches très fines ou au contraire très fortes. C’est là tout l’avantage d’une canne de la puissance conseillée : vous permettre de lancer des leurres qui pèseront entre 7 et 28 grammes, soit une fourchette de plus de 20 grammes. Et nous allons le voir après : cette fourchette en comprend beaucoup, des leurres ! Si vous avez le choix (au moins autant que sur www.integralpeche.fr !), privilégiez une canne à action de pointe ou semi-parabolique, qu’il vous sera plus simple de manier durant les combats et vous permettra de pêcher avec plus de types de leurres.
Nous vous conseillons d’équiper votre canne d’un moulinet en taille 2000 à 3000, qui saura équilibrer votre ensemble, et contenir juste le fil dont vous avez besoin. En fil donc, nous vous recommandons d’opter pour de la tresse plutôt que pour du nylon, cette première offrant une grande sensibilité ainsi qu’une parfaite maitrise de votre ligne, pour des diamètres inférieurs. Une tresse entre 10 et 14 centièmes vous offrira une jolie résistance de 6 à 10 kg, ce qui est déjà pas mal ! Raccordez ensuite cette tresse à un bas de ligne en fluorocarbone (https://www.youtube.com/watch?v=jasrf24wYiM) en 25 à 30 centièmes. L’avantage du fluorocarbone est qu’il est invisible sous l’eau et très résistant, y compris aux dents tranchantes du brochet, dans ses plus gros diamètres. Un morceau de 50 cm à 1 mètre sera largement suffisant. Pour plus de confort pendant la pêche, pensez à attacher une agrafe en son extrémité. Celle-ci vous permettra d’éviter de couper et de refaire un nœud à chaque changement de leurre.
Le choix des leurres : les « basiques » incontournables
Bien, vous êtes équipé. A présent, occupons-nous justement des leurres, le centre névralgique de notre pratique !Notre postulat de départ étant que vous débutez la pêche aux leurres, nous avons sélectionné pour vous quelques pépites dont vous pourrez garnir votre boite de pêche sans crainte.
L’incontournable (mais qui tourne) : la cuiller
Ah la cuiller, cet ancestral leurre tournant ou ondulant, bien souvent le premier de notre collection, et qui reste dans nos cœurs, même après des années de pêche, tant son efficacité est redoutable.
D’une simplicité enfantine, la cuillère se lance et se ramène de façon linéaire, pour mettre sa palette en action sur son axe. Apparue avant le début du XXème siècle, elle était dans un premier temps destinée à la pêche de la truite en rivière. Puis, l’expérience a prouvé que celle-ci prenait de la perche et du brochet. En adaptant les modèles, les coloris et les tailles, il est aujourd’hui possible de pêcher presque tous les carnassiers avec cette technique, y compris le silure, sur des cuillers géantes ou à double palettes.
Le crankbait : quand efficacité rime avec simplicité
Les crankbaits sont des leurres durs plongeants de formes trapues qui sont étudiés pour travailler sans qu’il soit nécessaire d’effectuer une animation particulière. Equipés d’une grande bavette, ils permettent de pêcher dans des hauteurs d’eau variables suivant les modèles mais sont principalement étudiés pour prospecter les profondeurs. Le crankbait peut être coulant ou suspending, remonter à la surface lorsqu’on ne le ramène plus, ou descendre sur le fond. Ce leurre est idéal pour la pêche du sandre, du brochet, du silure et du black-bass. Très souvent, les crankbaits sont équipés de billes bruiteuses qui viennent s’entrechoquer dans le corps du leurre et ainsi ajouter un aspect sonore intéressant aux vibrations déjà très appétissantes. Strike King, Spro, Savage Gear ou encore Rapala proposent des modèles de toutes les tailles et de tous les coloris qui conviennent aux pêches de tous les carnassiers.
Le spinnerbait et sa jupe font tourner la tête des carnassiers !
Le spinnerbait est un leurre dur de la famille des cuillers. En forme de V, il est composé de deux bras métalliques. Le premier possède une ou deux palettes, tandis que le deuxième est vêtu d’une tête plombée pour le lest et d’une jupe qui camouffle un hameçon simple sur lequel peut être ajouté un leurre souple, à la convenance du pêcheur. Son utilisation est proche de celle de la cuiller, et se révèle donc très simple. Le spinnerbait s’utilise en lancer/ramener dans les zones calmes et encombrées. Sa profondeur de nage dépend de l’inclinaison de la canne et de la vitesse avec laquelle il est ramené. C’est le leurre idéal pour la pêche du brochet et du black-bass pendant les périodes de grosse chaleur estivale. Des modèles plus petits ont fait leur apparition pour la pêche du chevesne et de la perche.
Le shad souple, la polyvalence à portée de bourse
« Le plastik c’est fantastik ! » Les leurres souples shad font partis des indispensables à avoir dans vos boîtes à leurres. Ils ne sont pas chers, et se montrent redoutables une fois dans l’eau. Il s’agit du type de leurres souples le plus utilisé pour la pêche du carnassier. Il est possible de prendre aussi bien du brochet, du sandre, de la perche ou du silure, pour peu que l’on adapte sa taille et sa tête plombée. Véritable leurre passe-partout, il est aussi bien efficace en pêche verticale qu’en pêche linéaire. Delalande, Fox Rage et Sawamura sont quelques-unes des grandes marques reconnues et dont les leurres sont de véritables aimants à carnassiers.
Le stickbait : quand ça chasse en surface !
Le stickbait est un leurre de surface qui n’émet pas autant de bruit que son cousin le popper. En effet, son corps longiligne et symétrique en forme de bâton (stick) se ramène naturellement en « walking the dog », en zigzag de gauche à droite et de droite à gauche de manière plus ou moins saccadée qu’on mouline rapidement ou non. C’est un leurre très efficace à la belle saison, lorsque l’activité en surface est décuplée. Selon sa taille et le colorie choisi, vous pourrez pêcher aussi bien du chevesne que du black-bass ou du brochet. En mer, il se révèle d’une efficacité redoutable sur les loups, lorsque la surface de l’eau est agitée par la houle. Strike King, Sakura et Rapala sont quelques-uns des nombreux fabricants dont les références disponibles ci-dessous ont déjà fait leurs preuves.
En suivant ces quelques conseils, vous ne devriez pas tarder à faire vos premiers poissons aux leurres. Encore une chose, à l’ouverture, privilégiez le coup du matin et celui du soir (quand ce sera possible), aux heures ou la lumière du jour croît ou décroît. Vous ne serez pas déçu. 🙂
Et de 3 ! Après mars et novembre 2020, avril 2021 a comme un parfum de déjà vu. Confronté à la 3ème vague de l’épidémie de Covid 19, le gouvernement a été contraint de mettre en place un certain nombre de mesures restrictives, qui vont directement impacter la pratique de notre passion… Cependant, nous allons le voir, il est encore possible de faire du poisson, à condition de bien vouloir s’adapter. Mais n’est-ce pas là le propre de la pêche ? Alors oui, c’est pénible et cela nous limite dans notre pratique. On peut choisir de se lamenter pendant 1 mois en attendant le retour à une vie plus « normale » et l’assouplissements des restrictions. Sinon, on peut tirer profit de ces 30 jours en modifiant notre approche et en nous adaptant.
Foutus 10 km ?
Allez, allez, on ne se laisse pas abattre ! Si vous lisez cet article, c’est que vous êtes sans doute intéressé par le sujet, et que vous pouvez certainement pêcher. Dans le contexte actuel, nous ne sommes pas les plus à plaindre si notre plus gros souci est de ne pas pouvoir gagner nos spots préférés. Alors on sèche nos larmes et on file au bord de l’eau, dans un rayon de 10 km autour de la maison bien sûr. Car c’est là toute la difficulté. En plus d’un couvre-feu qui nous prive du coup du soir (mais pas de celui du matin, restons optimistes), il faut maintenant composer avec l’interdiction de se déplacer à plus de 10 km de notre domicile. Voyons le bon côté des choses, contrairement au tout premier confinement, il nous est possible de pêcher, et contrairement au deuxième, sans limite de temps ou presque. En résumé, je peux aller au bord de l’eau entre 6h et 19h, dans un rayon de 10 km autour de mon lieu de résidence. Alors, comment faire pour connaitre avec une précision chirurgicale cette zone dans laquelle je suis contraint ? Un site existe, bien pratique, sur lequel il vous suffit d’entrer votre adresse pour dévoiler votre périmètre autorisé, qui se matérialise alors par un cercle, autour de votre domicile : https://covidradius.info/. Alors, cela donne quoi pour vous ?
En avril, on s’adapte !
Vous êtes pêcheur en mer, et seule de l’eau douce se trouve non loin de chez vous ? Pas d’inquiétude, il est aisé d’adapter son matériel de pêche à de nouvelles approches moins salées, qui vous permettront de prendre du poisson, pour peu que vous respectiez certaines règles, comme revoir le nombre d’hameçons sur vos lignes (limité à 2 en eau douce), parfois réduire un peu le diamètre de vos bas de lignes… Rien de bien terrible en somme. Le pêcheur qui pratique la pêche de la dorade du bord à la ligne flottante pourra par exemple se rendre en étang traquer la tanche dans les herbiers ou en rivière, le barbeau dans les courants, sans avoir à changer de matériel. On parle là bien sûr d’adaptation, et non d’une pratique idéale de la pêche. Mais, qui sait, c’est peut être l’occasion d’élargir notre horizon, même dans un périmètre restreint, et surtout de pouvoir pratiquer notre passion en ces temps compliqués d’un point de vue sanitaire, mais où la météo clémente nous invite à sortir. De même, dès l’ouverture du carnassier le 24 avril, il sera possible au pêcheur de loups de promener sa 7-28 grammes et ses leurres dans les eaux douces voisines.
On a le temps…
En chômage partiel ? Vous avez du temps ! Mettez ces quatre semaines à profit, en triant votre matériel, en recensant et en faisant l’inventaire, technique par technique, de ce que vous possédez déjà, pour définir ce qu’il vous manque. C’est aussi l’occasion du grand nettoyage de printemps. Sortez l’eau, l’huile et les chiffons, l’entretien de vos moulinets devrait vous occuper quelques heures. Pour les leurristes, passez en revue vos troupes : les leurres, ça s’entretient ! Recollez les têtes plombées aux leurres souples, affutez vos triples ou remplacez-les. Ce mois d’avril est aussi synonyme d’école à la maison et de vacances à rallonges pour nos chères petites têtes blondes. L’occasion d’emmener nos enfants découvrir notre passion ! Une canne au coup et un petit bouchon pour les plus jeunes, un peu d’amorce et quelques asticots devraient permettre, même aux plus débutants d’entre eux, de sortir leurs premiers gardons, et de goûter le plaisir qui nous habite depuis notre plus jeune âge. Et puis, la nature et le grand air nous garantissent quelques nuits calmes, au contraire des écrans omniprésents qui sauront exciter nos enfants à l’heure du coucher !
Ainsi, les circonstances sont ce qu’elles sont, nous ne pouvons les changer, et, comme disait le poète Henri Brunel : « Le chemin est le même qu’on le fasse en chantant ou en pleurant. » Alors, choisissons de chanter ce mois d’avril un peu spécial, et filons au bord de l’eau tant que nous le pouvons !